Obligatoire en Belgique, le car-pass a révolutionné la vente de voiture d’occasion. En effet, ce petit document est en réalité une mine, tant pour l’acheteur que pour le vendeur, car il permet notamment de lutter très efficacement contre les fraudes au compteur kilométrique. Le système est efficace, car il a permis de réduire le nombre de fraudes à moins de 1.000 en Belgique (chiffres 2021). Bien entendu, acheter un véhicule à l’étranger reste risqué (plus de 600 cas recensés en 2021).
Cela dit, les autorités veulent aujourd’hui aller beaucoup plus loin que la simple fraude au compteur kilométrique. En effet, le document est désormais destiné à devenir un véritable certificat de qualité d’un véhicule. Deux projets de loi imaginés par les cabinets des ministres de la Mobilité, Georges Gilkinet (Écolo) et de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD) ainsi que par celui de la Secrétaire d’État à la Protection des consommateurs, Eva De Bleeker (Open VLD) sont presque terminés et ils seront implémentés sur les car-pass dès 2023 et 2024.
Quelles nouveautés ?
Mais quelles sont donc les nouvelles informations qui seront reprises sur le nouveau car-pass. En premier lieu, ce sont tous les travaux qui auront été effectués sur le véhicule, comme les entretiens, les réparations ou encore le remplacement de certaines pièces littéralement vitales pour la longévité du véhicule (courroie de distribution, révision moteur, etc.). Ces données ne seront pas stockées sur le car-pass, mais dans une banque de données qui sera consultable soit en ligne en scannant le QR-code du car pass, soit en contactant directement l’ASBL Car-Pass.
Étant donné le virage entamé vers la voiture électrique, il s’agit aussi d’aller plus loin et d’intégrer cette transition au car-pass. C’est bien nécessaire, car, à partir de 2026, les voitures électriques seront fortement prisées par les entreprises et elles se retrouveront donc rapidement sur le marché de la seconde main. De ce fait, dès 2024, le type de carburant sera intégré au car-pass, mais aussi la présence éventuelle d’un moteur électrique (voitures électriques et hybrides) et… d’une batterie avec l’autonomie théorique qu’elle est capable de conférer en mode 100% électrique.
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Cette évolution est naturellement une bonne chose pour le consommateur qui sera informé avec plus de transparence sur le véhicule qu’il achète. On se dit les autorités compétentes pourraient encore aller plus loin, par exemple en faisant figurer un diagnostic précis de l’état de la batterie qui constitue encore et toujours le talon d’Achille des voitures électrifiées. Mais il n’empêche, les avancées sont là et elles vont dans le bon sens.
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