« Mais nous sommes ravis de ne croiser que des équipages réjouis, malgré qu’une poignée d’entre eux aient quelque peu léché les bas-côtés. Et puis, nous nous réjouissons car malgré ces conditions délicates, nous avons été félicités par les forces de police pour le comportement exemplaire des équipages », ajoutait le CEO de Trajectoire.
Génération Y
C’est l’une des grandes tendances de l’épreuve : la multiplication des équipages familiaux. En début d’épreuve, les père et fils De Jaeger expliquaient : « Nous nous sommes lancés voici quelques années pour passer un moment agréable ensemble. Nous étions loin du compte, mais on a progressé d’année en année et là, on veut vraiment bien faire. » Une motivation avérée 48 heures plus tard lorsque le duo familial montait sur la première marche du podium de l’épreuve. « La journée a été difficile. Nous étions deuxièmes hier. Et on voulait vraiment le faire. Nous étions stressés et l’ambiance dans l’habitacle était étrange. Mais nous sommes enchantés, d’autant plus lorsque l’on jette un œil au niveau de compétitivité des dix premiers équipages. », soufflait papa De Jaeger. Avec 106,3 points de pénalité, les Porschistes comptaient une avance plutôt confortable sur l’Austin Healey de Frank et Emiel De Poorter, deuxièmes avec 147,1 points de pénalité. Sur la troisième marche du podium, un troisième duo familial, composé de Joris et Hendrik Kegels, dont la Triumph TR4 écopait de 160,1 points. Et pour preuve du niveau de compétitivité du plateau, les quatre équipages suivants se tiennent en dix points seulement !
Les dames d’abord
Particulièrement appréciée pour sa convivialité, l’ING Ardennes Roads séduit aujourd’hui également les dames, en nombre. Elles partagent l’habitacle d’un voiture ancienne, entre copines, mère et fille, épouses d’autres participants. Une présence féminine qui réjouit, allège un peu l’atmosphère et ne manque pas de surprendre certains compétiteurs. Car certaines de ces dames sont loin de prendre l’évènement à la légère. C’est ce que démontrait le premier équipage féminin : Sandra Hermsen Kowalski et Ingrid Peeters, dont l’Austin Healey portant le numéro 77 atterrissait à une superbe 33e place. La première navigatrice à l’arrivée, Amy Vandeputte, faisait mieux encore, en hissant la Lancia Fulvia de son papa à la quatrième place du classement général !
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La catégorie réservée aux véhicules d’avant-guerre a consacré l’impressionnante Bentley de David et Odrick Costermans, à nouveau un papa accompagné de son adolescent de fils d’à peine 15 ans. Laborieuses à emmener dans ces conditions météorologiques, ces voitures n’étaient qu’une poignée à rejoindre l’arrivée.
Cartons pleins
Si, dans l’immédiat, la bouillonnante équipe de Trajectoire va tirer le bilan de cette 18e édition de l’ING Ardenne Roads, il est déjà question de l’édition suivante, ainsi que d’un 20e opus dont on nous a promis qu’il apporterait quelques surprises. « Nous ne pouvons encore rien dévoiler, mais malgré que nous en soyons encore très loin, nous y songeons déjà très sérieusement. Et puis, dans 6 semaines, nous donnerons le départ du Marathon de la route, une épreuve plus sportive, sur le modèle du Liège-Rome-Liège, dans un format plus compact, avec des étapes de concentrations et une étape commune sur les routes les plus légendaires de France. »
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Save the date : la 19e édition de l’ING Ardenne Roads se tiendra les 25 et 26 avril 2020.
Photo : Julien Mahiels
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