Le problème, il est précisément dans la définition d’un youngtimer. Trop âgé pour être considéré comme un véhicule d’occasion et trop jeune pour entrer dans le monde de la collection par la grande porte, ces véhicules sont aujourd’hui la cible des LEZ. Ces zones réservées aux véhicules à faibles émissions donnent parfois des dispenses aux véhicules de plus de 30 ans, mais punissent sévèrement ceux qui se situent juste en-dessous, quand elles ne les bannissent pas purement et simplement !
Il en va des LEZ comme des taxes : en Wallonie et à Bruxelles, un écomalus assassin (pouvant grimper jusqu’à 2.500 €) les écarte des petits budgets. Même histoire pour les passages au contrôle technique : cette fois, finies les dispenses, sauf pour les véhicules de plus de 50 ans en Wallonie. La périodicité est de 2 ans sur tout le territoire pour les véhicules âgés de 30 à 50 ans et est annuelle pour tous les véhicules de moins de 30 ans.
Lourdement pénalisés, les youngtimers sont-ils condamnés à sortir de notre territoire voire pire, à finir sous la presse ? Non et les résultats des dernières enchères confirment qu’il s’agit d’un marché assez sain. Il existe une très grosse poignée d’irréductibles, toujours férus de la voiture de leur enfance et prêts à faire les sacrifices nécessaires pour assouvir leur passion. Mais hélas, il y a fort à parier que les petites bourses ne puissent bientôt plus suivre le mouvement… Reste à savoir également, quelles seront les contraintes que les futurs gouvernements comptent mettre en place pour limiter l’utilisation de ces véhicules…
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