Aujourd’hui, voyager est devenu d’une facilité déconcertante : il suffit d’entrer l’adresse de destination dans votre GPS, voir même dans votre téléphone portable pour obtenir l’itinéraire jusqu’à destination, le tout avec les infos trafic en temps réel. Ceci a fait finalement rapidement oublier comment on procédait avant l’apparition du GPS, donc avant les années 2000. Bien sûr, à cette époque, internet existait déjà et proposait plusieurs sites de navigation en ligne lequel vous préparait l’itinéraire demandé (ViaMichelin ou Mappy, entre autres).
1908
Retour en 1908 : à cette époque, l’Europe compte très peu d’automobiles. Mais la tendance est nettement à la hausse. En France par exemple, on ne recense que 5000 chauffeurs, alors en Belgique, vous pensez ! On en était encore majoritairement aux voitures hippomobiles, un secteur dans lequel D’Ieteren a d’ailleurs su se réinventer au fil des ans. À l’époque, Michelin édite déjà un « guide de la route » qui renseigne des adresses. Il se distingue par la couverture rouge et est distribué gratuitement. Cela dit, la navigation est plus qu’aléatoire et les deux frères Michelin réfléchissent à un système qui pourrait indiquer comment se rendre sur ces lieux. Cette année-là, ils embauchent 4 personnes et créent « le bureau des renseignements pour le voyage automobile ». L’idée : envoyer un courrier postal à ce bureau et indiquant les points de départ et d’arrivée et endéans les 3 semaines, la réponse était envoyée. Avouez qu’il s’agissait d’un travail colossal !
150.000 demandes traitées
L’affaire est d’emblée un succès au point qu’en 1919, le bureau devient celui des « itinéraires ». Désormais, 20 personnes y travaillent. En 1925, ce sont déjà 150.000 demandes qui sont traitées manuellement, forcément. En gros, c’était un peu comme recevoir un roadbook pour chacun de ses déplacements. Une sacrée époque !
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