À la fin des années 60, Renault opère un virage spectaculaire en passant de voitures propulsion à moteur arrière à des modèles tractions à moteur avant, bien plus sécurisantes. Alors que le Renault 12 est à l’étude, la direction du constructeur décide de donner le feu vert à un projet de coupé sur sa base. C’est l’équipe du designer Gaston Juchet qui planche sur ce modèle qui est finalement présenté en 1970. Le public découvre alors deux voitures, les Renault 15 et 17 qui sont des vraies fausses jumelles. En entrée de gamme, la 15 dispose de phares rectangulaires aux bord arrondis empruntés à la Renault 12, alors que la 17 bénéficie de quatre phares ronds. Toutes deux se distinguent par contre par leur grande calandre dans laquelle sont intégrés les optiques et deux butoirs en caoutchouc faisant office de pare-chocs avant.
Bien ancrée dans les années 70
Lorsqu’on les regarde de 3/4, la 15 a une grande superficie vitrée latérale, alors que la 17 possède des grilles de custodes latérales, rendant les vitres arrière plus petites. Ayant chacune leur propre personnalité, les Renault 15 et 17 reflètent l’esthétique de leur époque avec beaucoup d’angles de nombreux éléments noir mat. Leur habitacle était également très « funky » avec une planche de bord en plastique noir pleine fleur, surmontée de quatre visières au-dessus de l’instrumentation. Le top du top est la version découvrable de la 17 TS, pourvue d’un large toit ouvrant en toile qui permet de profiter de la vie au grand air, un haut de gamme « populuxe » bien franchouillard, bien seventies.
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Puissances modestes
Sous le capot de la 15 TL, on retrouve le fameux bloc « Cléon fonte » de la R12, un petit 1.3 de 60 ch, volontaire, qui connait un certain succès en raison de son prix attractif. Les 15 TS et 17 TL profitent du moteur « Cléon alu » de la R16. Ce 1.6 de 90 ch représente le juste milieu de la gamme. Enfin, la 17 TS avec un 1.6 à injection électronique estle summum, avec une puissance de 108 ch. En 1979, les Renault 15 et 17 disparaissent pour laisser la place à la Fuego. Souffrant d’une qualité de fabrication moyenne et de l’absence de toute protection anticorrosion, ces voitures ont massivement disparu dans les années qui ont suivi. Aujourd’hui, elles sont recherchées pour leur singularité et au moins deux clubs leur sont entièrement dédiées en France.
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