Une Citroën SM, c’est bien. Une SM cabriolet, c’est mieux ! 

Fruit de l’union entre Citroën et Maserati, la SM est a été au début des années 70 le coupé le plus étonnant du marché. Il semble qu’il ait particulièrement inspiré le carrossier français Chapron qui l’a transformé en berline et en cabriolet. C’est un hommage à ce dernier qui est actuellement en vente.

Publié le 21 avril 2022
Temps de lecture : 3 min

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En 1967, Maserati est au bord de la faillite et entre dans le gyron de Citroën qui rachète finalement l’entièreté de la marque l’année suivante. Rapidement, le projet d’un modèle de la marque française propulsé par un moteur conçu par la firme italienne est envisagé.

L’ingénieur Giulio Alfieri, pressé par le temps, ampute de 2 cylindres le V8 de la Maserati Indy pour en faire un V6 ! Le projet « S » de Citroën peut alors voir le jour : la lettre « M » pour Maserati lui est alors ajoutée.

Finalement, la voiture est présentée au Salon de Genève 1970. Dessinée par le designer français Robert Opron, la SM a un look unique et des performances de haut niveau pour l’époque avec son moteur de 170 (puis 180) ch.

Très évoluée techniquement (4 freins à disques à assistance hydraulique, direction assistée asservie à la vitesse avec rappel, suspension hydraulique, volant réglable en profondeur et en hauteur, etc.), elle souffre malheureusement de gros problèmes de fiabilité et du manque de compétences du réseau Citroën.

Les deux crises pétrolières de 1973 et 1975 l’achèvent définitivement et la production est arrêtée au milieu des années 70 après seulement 12.920 exemplaires.

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Celui qui n’a jamais existé officiellement

Vu les ventes assez confidentielles de son coupé, Citroën n’a pas cherché à développer d’autres formes de carrosserie pour la SM. Par contre, le carrossier Henri Chapron installé à Levallois, connu pour ses nombreuses versions spéciales de la DS, a créé un cabriolet appelé Mylord.

Très réussi esthétiquement, celui-ci n’a été produit qu’à 6 exemplaires en raison d’un prix de 130.000 francs de l’époque, ce qui était le double d’une SM Standard ! A ce tarif, la voiture a fait un fiasco et elle est rapidement devenue un collector que les collectionneurs s’arrachent à prix d’or.

Travail de qualité

C’est ce qui a certainement motivé l’ancien propriétaire de la voiture que nous vous présentons aujourd’hui à faire convertir son coupé SM en cabriolet par le carrossier italien Ferrero (non, pas le chocolatier !).

Etalé sur presque 20 ans, le travail a été fait avec beaucoup de soin, comme en témoigne la sellerie réalisée avec du cuir fourni par le spécialiste Poltrona Frau.

Devenue une simple 2 places, la SM MyLord Recreation est un bel hommage au travail de Chapron. Si l’envie vous en dit, elle est actuellement en vente chez un marchand italien.

Son prix n’a pas été révélé mais il doit tout de même être costaud, même s’il est en deçà de la vraie et rarissime Mylord.

Source : Classic Driver

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Par Maxime Hérion Journaliste

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