En 1974, un modèle devenu mythique arrive sur le marché : la VW Golf. Assez vite, ce modèle rencontre un beau succès commercial. La concurrence doit réagir ! Chez Alfa Romeo, on prépare la descendance de l’Alfasud. Mais celle-ci n’est prévue que pour 1983, soit trop tard au goût d’Alfa. La solution à moindre coût et pour réagir très vite viendra de la création d’une co-entreprise avec Nissan : Alfa Romeo Nissan Automobili (Arna) est née.
L’idée n’est pas mauvaise car ainsi, Alfa Romeo peut se faire un nom au Japon et Nissan peut entrer plus facilement sur le marché européen. Mais les violons ne se sont pas parfaitement accordés…
Alfa Romeo avait prévu d’utiliser la carrosserie de la Nissan Cherry (Datsun Pulsar), bien plus coriace face à la corrosion que les créations italiennes de l’époque, et d’y insérer une mécanique d’Alfasud (en plus d’un train avant « simplifié » pour encore réduire les coûts). Problème : au dernier moment, Alfa Romeo constate que le bloc italien ne se marie pas parfaitement à la structure japonaise. Il faudra donc effectuer quelques transformations qui allaient repousser la sortie de l’Alfa Romeo Arna.
Ce modèle, aux lignes déjà vieillissantes, ne sera finalement commercialisé qu’en 1983, quelques mois seulement avant la sortie d’une certaine Alfa Romeo 33 (la remplaçante de l’Alfasud dont on vous parlait plus haut). Pour les Alfistes et de nombreux Européens, il n’y avait pas photo entre l’Arna et la 33. Malgré une mécanique séduisante (à l’utilisation), des versions à 3 et 5 portes, ainsi qu’une carrosserie peu sensible à la corrosion, l’Alfa Romeo Arna fut un échec commercial…
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