Avant d’imaginer l’Utopia, Horacio Pagani, patron de la firme, a demandé à ses clients ce qu’ils souhaitaient pour le nouveau modèle. Ceux-ci se sont majoritairement exprimés en faveur d’une voiture simple à utiliser et favorisant de plaisir de conduire. C’est ainsi qu’est née la dernière venue, une voiture produite à seulement 99 exemplaires qui sont tous d’ores et déjà vendus.
Pas de révolution
Pas de doute, cette voiture est bien une Pagani, avec des traits propres à la marque comme les ailes arrière surélevées, les rétroviseurs suspendus ou les 4 échappements centraux. Cependant, l’Utopia se veut plus équilibrée et plus facile à appréhender que les anciens modèles.
Dans l’habitacle, ne cherchez pas d’écran central ou de gadgets électroniques, il n’y en a pas ! Inspiré par l’aviation, la planche de bord est incrustée de nombreux cadrans à l’ancienne et de commandes physiques.
La pièce maîtresse est le levier de vitesses en aluminium de la boîte manuelle à 7 rapports, une vraie œuvre d’art. Le tour de force est que l’Utopia ne pèse que 1.280 kg, soit 67 kg de moins que l’Huyara.
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V12
Comme d’habitude chez Pagani, c’est moteur d’origine AMG que l’on retrouve dans son dernier modèle. Il s’agit d’un V12 biturbo de 6 litres qui développe 864 ch et 1.100 Nm. Pour freiner les ardeurs de l’engin, des freins en carbone-céramique Brembo font partie de l’équipement standard, tout comme des suspensions complexes à double triangulation. L’Utopia repose sur des roues de 21 pouces à l’avant et de 22 pouces à l’arrière, chaussées de pneus Pirelli PZero Corsa conçus pour une efficacité maximale.
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