Économie
L’industrie de la voiture électrique chinoise est arrivée à maturité avec une offre de véhicules pléthorique, le tout proposé à des prix défiant toute concurrence. Cette supériorité pourrait bien venir bousculer l’industrie européenne, d’autant que les Chinois envisagent désormais d’ouvrir des usines sur le vieux Continent.
L’Euro NCAP, c’est l’organisme international indépendant qui a pour fonction principale d’effectuer des crash-tests pour évaluer le degré de sécurité d’une automobile et permettre au consommateur de faire un meilleur choix. Et il y a du changement : l’organisme vient d’annoncer le durcissement de ses tests afin d’intégrer les nouvelles technologies introduites sur le marché.
Le changement de pouvoir à la tête du groupe Volkswagen entraîne également une révision de la stratégie d’électrification de la marque allemande. Le nouveau patron, Oliver Blume, ne veut par exemple plus investir 2 milliards d’euros dans une nouvelle usine à Wolfsburg pour réaliser le projet d’électrification de Trinity.
Jusqu’ici, les Chinois restent les plus forts pour produire des batteries à bas coût pour les voitures électriques. Cela dit, ce rapport de force pourrait toutefois bientôt s’inverser, car les progrès technologiques pourraient bien réhabiliter l’industrie européenne.
En octobre 2022, le marché automobile européen a enregistré une croissance de +14% par rapport à la même période de 2021. Mais même avec cette bonne nouvelle, le secteur redoute toujours un nouveau ralentissement de ses activités en raison du contexte économique difficile et du conflit en Ukraine.
Les terminaux automobiles des ports d’Anvers et de Zeebrugge sont déjà bondés pour le moment, mais les opérateurs s’attendent à un afflux encore plus important de véhicules chinois d’ici 2023. Il s’agit principalement de modèles électriques de BYD, Nio, MG, Xpeng, Lynk & co et Polestar. Allons-nous bientôt tous conduire des voitures chinoises ?