La transition vers la voiture électrique est un sujet qui domine largement dans les médias depuis des mois. Dans ce cadre, l’interdiction des véhicules à moteur thermique reste clairement le sujet qui suscite le plus de débats. La voiture essence ou Diesel sera interdite en Europe à partir de 2035, une échéance que la Flandre a même avancée à 2029.
Le Belge moyen a accueilli cette nouvelle avec résignation, mais il commence aussi à s’inquiéter de la situation. Et c’est normal, car l’achat automobile est souvent envisagé pour durer une petite dizaine d’années chez le particulier, une situation d’autant plus vraie que la voiture électrique coûte aussi plus chère. Elle sera donc plus longue à amortir. Toute la question est donc de savoir le choix qui sera posé par le consommateur : voiture électrique ou voiture à combustion ?
Une étude de BNP Paribas Fortis apporte plus de clarté sur la réalité et la vision de l’automobiliste belge sur la voiture électrique. Elle montre que la moitié des Belges sont prêts à passer à une voiture électrique d’ici 2029. Un sur trois souhaiterait le faire encore plus vite, et notamment d’ici 2026, année charnière fiscalement à partir de laquelle les voitures à moteur à combustion interne ne seront plus déductibles.
Cette proportion semble toutefois porter la voix des conducteurs professionnels, la déductibilité fiscale n’ayant aucune influence sur les particuliers. Or, il semble que l’aspect financier (qui comprend également les coûts d’entretien) constitue le facteur le plus important pour passer à la voiture électrique. Parmi les personnes interrogées, 16% (seulement) jugent l’aspect climatique important.
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Moins de personnes âgées et de francophones
Il est aussi important de noter que 29 % des sondés ont déclaré qu’ils ne conduiraient jamais de voiture électrique. Dans cette enquête, on constate également de nettes différences entre les groupes d’âge et les groupes linguistiques.
Les personnes âgées et les francophones en particulier sont moins enclins à troquer leur voiture à combustion contre un véhicule électrique. Ainsi, 34 % des personnes âgées de plus de 55 ans disent qu’elles ne veulent pas opérer de changement. De même, 35,5% des francophones déclarent qu’ils ne conduiront pas de voiture électrique, contre une proportion de 24,2% de néerlandophones.
Ces résultats montrent que le soutien à la voiture électrique au sein de la population générale est encore assez limité et qu’il reste beaucoup à faire pour respecter les délais. C’est au gouvernement qu’incombe la tâche de motiver et de stimuler davantage les Belges (avec des primes, des avantages fiscaux…) et, bien entendu, de continuer à développer l’infrastructure de recharge tout en maintenant les prix de l’électricité sous contrôle.
La vraie question est donc de savoir comment motiver l’automobiliste belge à passer à la voiture électrique ? Ici aussi, l’étude de BNP Paribas Fortis a apporté des pistes. Notamment financière. En effet, 70,5 % des personnes interrogées avancent qu’un prix d’achat plus abordable serait un facteur important pour adopter plus rapidement la voiture électrique.
Les autres pistes mettent en avant la multiplication des points de recharge (61,7 %) ainsi qu’une plus grande autonomie (en km) pour le véhicule (61,4 %). Et vous, êtes-vous prêt à passer à la voiture électrique ?
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