Dès 2027, les automobilistes européens verront le coût de leur plein de carburant grimper en raison d’une nouvelle tarification carbone imposée par l’Union européenne. Ce système de quotas, baptisé ETS-2, vise à décourager l’usage des véhicules thermiques en frappant au portefeuille.
Énergie
Chaque année, un changement discret, mais essentiel a lieu dans les stations-service : le passage au carburant d’hiver qui permet de mieux affronter les conditions météorologiques. L’arrivée de ces permet aussi de rappeler quelques bons gestes de base, comme le fait de garder son réservoir plein en hiver. Voici pourquoi.
Le marché de l’énergie connaît des évolutions depuis plusieurs semaines. Si les prix du gaz continuent de grimper – et d’inquiéter –, ceux du pétrole sont en revanche en chute libre. Le baril est en effet passé de 88 à 68 dollars cet été, avec des prix à la pompe qui atteignent des niveaux inédits depuis trois ans. Cela va-t-il durer ?
L’idée semble farfelue et pourtant : en France, dans les Landes, une nouvelle bioraffinerie transforme le pin maritime en bioéthanol, offrant une alternative écologique aux carburants fossiles. Ce projet étonnant, piloté par le groupe américain Rayonier Advanced Materials (Ryam), vise à produire 21 millions de tonnes de carburant d’ici à trois ans, ce qui permettrait de réduire les émissions de CO2 de manière significative.
Si la Chine est passée maîtresse dans le domaine des voitures électriques, elle pourrait aussi avoir une autre influence sur les énergies actuellement utilisée. En l’occurrence, la Chine pourrait précipiter la fin du Diesel destiné à une utilisation routière. Voilà pourquoi.
Il n’y a pas que les constructeurs automobiles qui sont menacés par les Chinois. En effet, c’est aussi le cas des producteurs de biocarburants – en particulier le biodiesel – qui feraient aussi l’objet d’une concurrence déloyale. Mais avec quel impact ?
L’Europe a prévu d’interdire les voitures thermiques neuves à partir de 2035. La fin d’une ère ? Peut-être pas, car les carburants synthétiques pourraient être utilisés en remplacement des carburants fossiles, et ce sans modification mécanique. Vraiment ?
La semaine dernière, le géant saoudien du pétrole, Aramco, a annoncé prendre une participation de 10% dans la coentreprise Horse Powertrain de Renault et Geely en charge du développement des moteurs thermiques de demain. Une transaction qui pose question à l’heure où le virage de la transition vers la voiture électrique est négocié.
Depuis quelques années, le Diesel est tombé en disgrâce, ce carburant étant considéré comme sale et plus polluant. Cela dit, ce n’est pas tout à fait la réalité, car les pétroliers produisent désormais le Diesel HVO100, un carburant 100% renouvelable qui permet de réduire plus que sensiblement l’empreinte CO2 et les polluants. Il est déjà disponible en Allemagne, en Espagne et dans les pays scandinaves. Mais quid de la Belgique ?
Alors que la période des vacances se profile, nombreux sont les Belges qui vont prendre la direction de la France au volant de leur voiture. Et forcément, il faudra faire le plein. Mais attention dans les stations-service, car il est très facile de se tromper de pistolet et de faire le plein d’un carburant endommagera le moteur.
Si l’électrification du parc automobile est en progrès en Belgique, les taxes sur les carburants continuent de rapports des milliards à l’État belge. Et ça n’a rien d’étonnant : le pétrole reste l’énergie privilégiée sur notre territoire.
Leur part augmente chaque année un peu plus : les SUV, mode venue des États-Unis il y a 25 ans convainquent toujours plus d’acheteurs. En 2023, près de la moitié des voitures vendues étaient des SUV. Et ça n’est pas une bonne nouvelle pour la planète, car cette tendance à l’alourdissement des véhicules réduit à néant les gains d’efficacité du parc automobile.
Tous les indicateurs sont au rouge pour les prix de l’énergie et, forcément, pour les prix du pétrole. Certains espéraient que la baisse se poursuivrait. Mais, pour d’autres analystes, c’est bel et bien la fin du scénario baissier. Alors quoi ?
Elon Musk est-il un lanceur d’alertes ? C’est en tout cas le comportement qu’il a adopté lors de la conférence Bosch Connected World où il a abordé la thématique de l’intelligence artificielle, mais surtout le risque imminent de black-out électrique sur toute la planète. À raison ?
La Wallonie a prévu de réformer l’utilisation du réseau électrique dès 2026. Et à cette date, l’objectif est de tout faire pour décourager le rechargement des véhicules électriques en soirée pour éviter les tensions sur les réseaux.