Souvent au café du commerce, on tergiverse sur l’empreinte écologique des automobiles et notamment sur celle des voitures électriques. Les théories sont multiples, car il est évidemment très difficile de connaître avec une certaine précision le bilan carbone d’une voiture. C’est à ces fins que Green NCAP (une initiative indépendante émanant de l’Euro NCAP et qui encourage le développement de voitures propres) a mise en ligne un simulateur qui dresser le bilan écologique de la plupart des automobiles du marché. Cet outil permet même d’effectuer des comparaisons.
Il est aujourd’hui très intéressant de comparer les empreintes environnementales des automobiles, surtout à l’heure de l’émergence des voitures électriques dont les batteries sont souvent pointées du doigt. Or, le grand avantage du Green NCAP, c’est justement de prendre en considération le cycle global de vie de la voiture, c’est-à-dire son coût carbone à la production, à l’utilisation ainsi qu’au recyclage. C’est l’approche la plus juste, car la plus complète sur le véritable impact d’une automobile.
La majeure partie du marché
Concrètement, l’outil est relativement simple à utiliser, même s’il n’est proposé qu’en anglais. La majorité des voitures sont répertoriées tandis qu’on peut même choisir le lieu d’utilisation de sa voiture. Car il est évident que l’empreinte d’un pays n’est pas celle d’un autre. C’est surtout vrai pour la voiture électrique dont la partie « utilisation » dépend évidemment beaucoup de la nature de l’électricité produite et donc proposée sur le réseau. Ainsi en Belgique, la moyenne CO2 pour un kWh d’électricité produit est de 238 g alors qu’en France elle n’est que de 57 g en raison de l’importance du parc nucléaire. Et cela tombe même à 50 g en Suède.
Tout l’intérêt de l’outil est aussi de pouvoir opérer des comparaisons. On constate par exemple qu’une Tesla Model 3 Long Range aura une empreinte écologique un poil plus favorable que la BMW i4 eDrive40. Par contre, évitez la comparaison avec un modèle thermique et même hybride, car l’écart devient énorme ce qui tend à confirmer que l’électrique est bien moins émettrice sur un cycle de vie complet.
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L’outil de Green NCAP est donc particulièrement intéressant à l’heure de faire un choix. Notons qu’il existe aussi un outil intéressant en Belgique appelé Ecoscore financé par les Régions, et qui pourrait lui aussi être utilisé dans notre système de taxation, spécialement en Wallonie et à Bruxelles qui se cherchent – mais sans succès – de nouveaux dispositifs.
Or, l’outil prend en considération les émissions polluantes des véhicules (NOx, particules, CO, etc.) tandis qu’il permet aussi une foule de calculs, tels que l’établissement d’une cotation absolue pour une voiture électrique par exemple en fonction de sa consommation et de son bruit de déplacement. Redoutable, car il est aussi possible de comparer. Il est juste dommage que l’Ecoscore ne permette pas de retrouver les scores de voitures récemment disparues du marché. Car pour l’occasion, cela reste aussi intéressant.
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