Alors que la Wallonie a déjà communiqué sa déclaration de politique régionale et la composition de ses cabinets ministériels pour la prochaine législature, les trois partis vainqueurs en Flandre (N-VA, Vooruit et le CD&V) sont toujours occupés de négocier des accords avec une perspective d’atterrissage pour le 20 septembre, moment où le programme et la composition du gouvernement fédéral devraient aussi être connus. Actuellement, les notes sur l’agriculture, les sports, le bien-être des animaux, la gouvernance et le travail ont été finalisées et il reste encore tout le volet de la mobilité, l’environnement et le climat ainsi que les investissements dans les infrastructures routières.
Il apparaît qu’il pourrait y avoir de grosses surprises sur ces volets qui seront négociés courant de la deuxième partie d’août. Il apparaît déjà que les trois partis sont d’accord pour stimuler les investissements dans les ponts et les routes de Flandre ainsi que pour corriger le sous-investissement qui concerne De Lijn (on parle de 300 millions d’euros).
Pas de 100% électrique en 2029
Selon De Tijd qui a pu se procurer des ébauches de notes, les trois acteurs du prochain gouvernement sont déjà d’accord sur le report de la sortie du thermique en 2029, une mesure imaginée par l’ancien gouvernement et qui ne semble pas du tout réaliste. Il est donc prévu que la Flandre se réaligne sur le calendrier européen, soit le 1er janvier 2035.
Le document reprend aussi l’idée de l’introduction d’une taxe kilométrique, une volonté de Vooruit, mais qui n’a apparemment aucune chance d’être acceptée par le CD&V et la N-VA. Selon De Tijd, cette mesure serait même « pratiquement irréalisable » selon des sources (N-VA) proches de ces matières.
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Le gel des LEZ ?
Mais il y a encore autre chose qui pourrait changer la donne : les trois partis vainqueurs semblent aussi très attachés à faire disparaître les zones de faibles émissions qui sont en vigueur à Anvers et Gand. Et ce n’est pas tout : il serait aussi question d’abandonner purement et simplement les durcissements prévus dans les années à venir.
À l’heure actuelle, il est en effet prévu que les voitures Diesel Euro 5 soient interdites dans ces périmètres dès 2026. Mais ça ne pourrait donc pas être le cas, ce qui mettrait aussi en péril les objectifs de qualité de l’air de la Région. Mais cela ne semble pas inquiéter les négociateurs qui estiment de l’électrification du parc automobile permettra d’atteindre les objectifs. Quoi qu’il en soit, les négociations se poursuivent et les automobilistes – comme les riverains – seront fixés sur cette matière fin août (avec les fuites) ou, au plus tard, le 20 septembre prochain. Notons qu’une suppression pure et simple des LEZ actuelles semble peu probable. Car cela exposerait probablement à des poursuites juridiques des associations environnementales, mais peut-être aussi de riverains qui ont du prendre des mesures (vendre leur voiture, en racheter une plus récente, etc.). Il est plus raisonnable de s’attendre à des assouplissements, mais aussi peut-être à ce qu’Anvers et Gand restent les deux uniques LEZ de la région.
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