Tant à Bruxelles qu’à Gand et Anvers, les automobilistes possédant des voitures plus anciennes ne sont plus les bienvenus dans les zones à faibles émissions. Celles doivent-elles être maintenues ? Cette question a été soulevée lors d’un débat avec des hommes politiques flamands à l’occasion de l’Automotive eMotion Summit. Quatre des cinq partis politiques présents ont remis en question l’utilité et le renforcement de ces zones à faibles émissions à l’avenir.
Cd&v veut l’abolition
« Je préférerais abolir les zones à faibles émissions », a déclaré Sammy Mahdi du cd&v, une déclaration qui a été accueillie par des applaudissements dans l’assistance. Il a trouvé une alliée en la personne d’Annick De Ridder, de la N-VA. « La zone à faibles émissions est une mesure temporaire. La qualité de l’air dans les rues d’Anvers était si mauvaise qu’une zone à faibles émissions s’imposait. Aujourd’hui, la qualité de l’air s’est considérablement améliorée grâce à l’interdiction des véhicules les plus polluants. Il n’est pas nécessaire de durcir davantage la réglementation, car l’objectif a été atteint ».
Joris Vandenbroucke (Vooruit) est du même avis : « Les fruits à portée de main ont été cueillis entre-temps. Les grandes promesses me font tomber de ma chaise. Qu’est-ce qui empêche les partis au pouvoir d’abandonner le resserrement prévu avant les élections, s’est-il interrogé. Il faut arrêter de renforcer les règles ». Même s’il n’envisage pas une suppression totale : « Supprimer maintenant les zones à faibles émissions, c’est se moquer des gens qui ont dû prendre des mesures. Et les gains en termes de qualité de l’air risquent de disparaître ».
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Lydia Peeters (Open Vld), en tant que ministre flamande de la mobilité, est responsable du cadre juridique relatif aux zones à faibles émissions, mais elle se passe la patate chaude. « Le cadre juridique a été élaboré au cours de la législature précédente et renforcé au cours de la législature actuelle. Il est tout à fait possible aujourd’hui de décider au sein du conseil municipal de mettre fin à la zone à faibles émissions ». Elle souligne également que les bus De Lijn sont souvent sanctionnés par des amendes. « Je n’aime pas être traitée avec condescendance. Nous devrions encourager plus de gens au lieu de donner des amendes ».
Groen n’est pas d’accord
Enfin Groen semble être un fervent partisan des zones à faibles émissions. « Arrêter les zones à faibles émissions ? Cela n’arrivera jamais avec Groen au conseil d’administration. Nous avons donné aux gens un calendrier clair. Nous ne pouvons plus dire que c’était juste pour rire. Nous ne pouvons pas changer d’avis », estime Stijn Bex, l’expert en mobilité de Groen.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be