Smart Crossblade : comment un flop devient collector

Sorte de buggy de sport urbain, sans portières ni pare-brise, la Smart Crossblade a été produite à quelques 2000 exemplaires que Smart a peiné à écouler. Mais ce qui était vrai hier ne l’est plus forcément aujourd’hui : dénicher un exemplaire en bon état est un exercice difficile. Ou comment passer du statut de flop à celui de collector !

Publié le 3 juillet 2021
Temps de lecture : 3 min

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La Smart Crossblade, c’est l’histoire d’une toute petite voiture qui voulait faire beaucoup de bruit. Rappelez-vous : la Smart, c’est d’abord un projet. Celui de l’horloger suisse Swatch. Sauf qu’il n’aboutit pas et qu’il termine dans les bureaux d’études de Daimler. Le modèle voit le jour à la fin des années 90. Il est avant-gardiste et capitalise sur le fait que les villes sont devenues invivables et que la Smart est la réponse automobile par excellence au problème d’engorgement urbain. Pourquoi pas ? Les débuts sont évidemment difficiles et il faudra du temps pour que la Smart se fasse sa place.

Crossblade, annonciatrice du roadster

En 2002, Smart souhaite sortir de son image de voiture exclusivement urbaine et limite ennuyante. Il s’agit de montrer que la marque a de la ressource et que le produit est aussi drôle, voire joueur. Cette réponse s’appelle Crossblade et on peut dire qu’elle en met plein la vue : les ingénieurs ont découpé le toit, mais conservé l’arceau pour la rigidité. Les portes ont disparu et à la place, ce sont des simples garde-corps mobiles qui ont été aménagés. Enfin, le lourd pare-brise a été déposé et a été remplacé par un petit saute vent. Autant dire.

Le 600 cm3 est poussé à 71 ch ce qui, avec le poids en baisse, promet un rapport poids/puissance plus intéressant de 10,5 kg/ch. Plus que de puissance, c’est surtout de sensations au grand air qu’il faut parler.

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2000 exemplaires

Même si elle relève davantage du proto que de la voiture de série, la Crossblade est pourtant commercialisée, le tout dans une édition limitée à 2000 exemplaires. Finalement, Smart n’en produira que 1983 sur 4 ans, une période longue qui prouve ô combien il a été compliqué de les écouler. Il faut dire que le tarif était aussi du genre dissuasif : 25.000 € à l’époque. Cela dit, les échecs d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui. Et le flop Crossblade s’est transformé en un collector aujourd’hui. Un peu comme la Delorean DMC-12…

À l’heure actuelle, les Crossblade sont rares et elles ont aussi peu de kilomètres au compteur, ce qui est logique, car il faut vraiment que les conditions soient réunies pour la sortir. Vous avez envie de craquer ? Vous avez bien raison, mais comptez au moins 15.000 € pour un exemplaire en bon état. Et pensez qu’ensuite, il faudra prendre soin de cette Crossblade, car les pièces sont difficiles à trouver. De même, la maintenance risque aussi d’être chère, vu l’étroitesse d’accès à la partie mécanique…

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Par David Leclercq Rédacteur automobile

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