Pour réduire l’empreinte carbone et limiter le réchauffement climatique, il faut prendre des mesures avec effets immédiats. Pour les transports terrestres, c’est la voiture électrique qui est privilégiée, car même sur son cycle total de vie, ce type de véhicule reste beaucoup moins émetteur de CO2 que les modèles thermiques.
Alors que certains constructeurs ne jurent que par la voiture électrique à batterie, d’autres pensent qu’un éventail de solutions est plus constructif. Comme Toyota (le groupe Kia/Hyundai aussi) qui est passé maître dans la technologie de la voiture à hydrogène au point d’en faire un cheval de bataille. Le constructeur a d’ailleurs enfoncé le clou lors de son Kenshiki Forum qui se tenait au Heysel cette semaine.
Production pilote
C’est dans le cadre de son programme de décarbonation que le constructeur japonais a présenté son projet pilote de ligne de production de piles à combustible, une chaîne qui sera implantée à côté de son centre de développement, soit près de Bruxelles, à Zaventem. Il s’agira de produire des modules de deuxième génération. Toyota prévoir s’assembler 600 modules par an dans un premier temps. Il s’agira de modules carrés et rectangulaires qui pourront servir à l’automobile bien entendu, mais pas seulement. En effet, grâce à leur forme différente, ils pourront répondre à plusieurs usages.
Toyota s’attend à ce que la demande croisse fortement dans les mois et années qui viennent pour les modules de pile à combustible. Le projet reste pilote et Toyota est à la recherche de partenaires pour tester cette technologie, que ce soit dans le transport, mais aussi dans des applications industrielles (générateurs par exemple).
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La course à l’hydrogène est lancée depuis quelques mois. Et il y a un pays qui caracole devant les autres : l’Allemagne qui possède 50% des stations à hydrogène situées en Europe. Le pays a également financé 38 projets pour un montant de 9 milliards d’euros. Et la Belgique ? Les projets fleurissent, mais tardent encore à se concrétiser. Toyota pourrait donc contribuer à leur développement, même si rien ne dit que cette chaîne pilote restera effectivement sur le sol belge lorsqu’une industrialisation à grande échelle sera envisagée…
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