L’année dernière, vous avez pu lire sur Gocar.be que BMW avait lancé une campagne pour, selon ses propres termes, “améliorer le logiciel des voitures et offrir davantage de possibilités de personnalisation”. Une belle explication, même si la marque voulait surtout savoir si les clients seraient prêts à louer des options plutôt que de les acheter. VW avait déjà sauté dans ce bateau, et il en va de même pour Mercedes.
Dans le cas de Mercedes
La marque allemande lancera cette année l’EQS, une berline 100% électrique qui promet d’être un blockbuster en raison de son autonomie considérable (jusqu’à 770 km selon les normes WLTP) associée à un design intérieur et extérieur réussi. La marque s’attend donc à un grand nombre de commandes et espère que de nombreux clients paieront un supplément pour certaines fonctionnalités.
Quatre roues directrices
Aux États-Unis, l’EQS est équipé de série d’une forme avancée de quatre roues directrices. Pour ceux qui ne savent pas ce que signifie cette technologie : lors d’un virage, les roues arrière tournent dans le sens inverse des roues avant pour réduire le rayon de braquage (dans ce cas, jusqu’à 60 km/h), ou bien les quatre roues tournent dans le même sens pour plus de stabilité et un comportement plus vif (à partir de 60 km/h). En Allemagne, en revanche, cette fonction doit être payée.
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Frais mensuels
La direction des roues arrière à 10 degrés est présente sur chaque Mercedes EQS livrée en Allemagne (et par extension en Belgique), mais doit être activée par une mise à jour OTA (over the air) via un système dit “pay-to-use“. En d’autres termes, le logiciel nécessaire est bloqué jusqu’à ce que le client décide de mettre de l’argent sur la table pour l’acquérir.
Un tel déverrouillage est tout sauf bon marché. Les clients allemands doivent payer 489 euros par an pour l’obtenir, mais ils peuvent bénéficier d’une réduction s’ils souscrivent un abonnement de trois ans. Dans ce cas, un total de 1.169 euros doit être versé.
Frustrant
Certaines personnes sont favorables à ce leasing d’option, d’autres pas du tout. Il faut dire qu’une telle formule peut être perçue comme frustrante, car la voiture que vous achetez ou louez possède bien le matériel nécessaire à certaines fonctions, mais il est bloqué jusqu’à nouvel ordre.
Aucun avantage d’un tel système ?
Certaines options sont pratiquement inutiles ou peu pratiques à utiliser. Il suffit de penser à la fonction BMW qui permet aux utilisateurs de modifier le volume de la radio, par exemple, avec certains mouvements de la main. Vous l’utilisez une ou deux fois pour frimer devant vos amis, et puis plus jamais.
En d’autres termes, si vous regrettez d’avoir pris une telle option, vous pouvez décider de la désactiver et de ne plus la payer, ce qui n’est pas possible si vous l’avez payé en entier au moment de l’achat.
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