Plus précisément, il s’agissait d’un problème avec le logiciel des commandes des vitres électriques de certaines gammes des Model 3, Model X et Model Y, à la suite duquel la vitre ne redescend pas toujours si vous mettez accidentellement votre doigt ou votre bras sur son passage. Un défaut qui est gênant et dangereux, et qui doit donc être corrigé sur tous les véhicules concernés, a indiqué la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l’agence américaine de sécurité routière.
Cette information a également été reprise par les médias américains, dont la chaîne d’investissement Stock Talk Weekly, qui a publié sur Twitter un graphique montrant que Tesla, en particulier, effectuait de nombreux “rappels de logiciels à distance”, c’est-à-dire des rappels où le logiciel était modifié en ligne. Il s’agit de 7 des 19 rappels effectués par la marque depuis le 1er janvier 2020. Un ratio nettement supérieur à celui des autres marques automobiles.
Tweet rageur de Musk
A headline is circulating this morning that Tesla $TSLA is recalling 1.1 million vehicles. This is typical NHTSA FUD.
Tesla said it will perform an over-the-air software update to solve the issue with the automatic window reversal system.
This is *not* a physical recall. pic.twitter.com/56Z8c3SMpl
— Stock Talk Weekly (@stocktalkweekly) September 22, 2022
Ce tweet a immédiatement suscité une réponse du patron de Tesla, Elon Musk, qui a qualifié le terme « rappel » de « terminologie dépassée et inexacte ». « Il s’agit d’une mise à jour mineure du logiciel over-the-air. A notre connaissance, il n’y a pas eu de blessés ».
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Bien sûr, il peut s’agir d’une nuance importante qui permet à un fabricant de dissimuler un problème potentiel sur l’un de ses modèles et de le résoudre entièrement en interne. De plus, une voiture contemporaine (et certainement une voiture électrique) n’est rien d’autre qu’un ordinateur sur quatre roues, qui, comme un ordinateur portable ou un smartphone, peut effectivement recevoir des mises à jour ou des mises à niveau « over-the-air ».
En soi, c’est un avantage, car il n’est pas nécessaire de se rendre chez le revendeur. Mais bien sûr, il y a aussi la crainte que le constructeur ne contrôle complètement la voiture et qu’au fil du temps, il vous demande de payer un supplément pour une nouvelle mise à jour ou qu’il bloque le système d’exploitation de la voiture, comme cela se produit déjà souvent avec les ordinateurs ou les smartphones.
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