Sécurité routière
L’Europe resserre de plus en plus la vis autour de la sécurité routière, spécifiquement pour ce qui concerne les équipements dans les automobiles. Après l’alerte et la correction de franchissement de ligne blanche, un nouvel accessoire va être rendu obligatoire à partir du 7 juillet 2024.
Les moyens de répressions se multiplient sur nos routes et les technologies utilisées sont de plus en plus redoutables pour les automobilistes. Et à y regarder de plus près, les caméras ANPR figurent parmi les outils les plus aboutis et les plus performants. Mais que peuvent-elles faire exactement ?
Dans un rapport, la Cour des comptes européenne pointe les insuffisantes de l’Europe envers la sécurité routière. L’objectif de ramener à zéro le nombre de personnes tuées ou de personnes grièvement blessées dans des accidents de la circulation d’ici 2050 semble n’être qu’une chimère.
Les clichés ont la vie dure. Ainsi, une étude du VIAS montre que les hommes causent plus d’accidents et conduisent de manière moins sûre que les femmes. La cause en serait le taux de testostérone plus élevé chez les conducteurs masculins. Cela mérite quelques explications.
Les derniers chiffres publiés par la police belge interpellent : chaque jour, ce sont 63 conducteurs sans permis qui sont arrêtés en moyenne. Le danger est réel, car ces conducteurs sont en général de gros récidivistes et plus dangereux que les autres. VIAS plaide pour un contrôle strict.
Depuis longtemps, le gouvernement belge nourrit l’idée d’un permis à points, mais qui serait surtout destiné à mieux contrôler et traquer les récidivistes. L’affaire est aujourd’hui presque faite puisque les ministres de la Mobilité et de la Justice sont parvenus à s’accorder sur un modèle qui devrait être mis en fonction dès cette année.