ESSAI Audi A7 Sportback: limousine en tenue de sport

L’A7 Sportback se renouvelle et devient plus technologique que jamais. Voyons ce qu’elle cache sous sa robe sportive.

Publié le 27 février 2018
Temps de lecture : 4 min

Partagez

C’est Mercedes qui a lancé en 2004 le concept de la berline-coupé, avec la CLS. Un concept qui a plu, notamment en Chine et aux Etats-Unis. La concurrence a suivi, y compris Audi, avec les A5 Sportback (2009) et A7 Sportback (2010). Aujourd’hui, la grande limousine/coupé du constructeur aux anneaux se renouvelle, mais sans trop changer de look. Sous sa robe, l’A7 Sportback ne reprend pas le squelette tout en aluminium de l’A8. Sa base technique se compose d’un mélange d’aluminium et d’acier classique, qui servira aussi de structure à la nouvelle A6, qui sera commercialisée dans quelques mois.

Façon cockpit

A bord, c’est le grand luxe et l’ambiance est moderne. Tout comme dans la nouvelle A8, le mobilier est « high-tech », avec notamment l’Audi Virtual Cockpit optionnel (pack à 2.662 €) : un écran multifonction de 12,3 pouces qui remplace les classiques compteurs et sur lequel la carte du GPS peut s’afficher en grand. La planche de bord est pratiquement dépourvue de boutons, la plupart des fonctions se commandent via le grand écran tactile central. De série, l’A7 Sportback est livrée avec deux sièges séparés à l’arrière.

La banquette à trois places est facturée en sus (363 €). Mais la place centrale est peu accueillante : le passager doit caser ses pieds autour du large tunnel de transmission et il se tonsure le crâne contre le ciel de toit. Les places latérales sont heureusement très accueillantes et encore plus spacieuses que dans l’ancien modèle. Par contre, d’une génération à l’autre, le volume du coffre n’évolue pas. La soute reste toutefois plus vaste que celle d’un vrai coupé et on peut rabaisser les dossiers de sièges pour transporter des objets longs.

Publicité – continuez à lire ci-dessous

En douceur, mais vite…

Deux moteurs sont proposés pour lancement : un 3.0 V6 diesel de 286 ch (baptisé 50 TDI) et un 3.0 V6 à essence de 340 ch (55 TFSI). Des blocs raffinés, qui ne haussent jamais le ton. On apprécie aussi la suspension pneumatique (2.408 €), qui pose donc les passagers sur des coussins d’air, pour un confort ouaté mais jamais chaloupé. Et pour la conduire vite sans la brusquer, on vous conseille d’équiper votre A7 Sportback de roues arrière directrices (2.299 €). Armé de la sorte, ce paquebot de 2 tonnes ne fait pas son poids en courbe.

Le diesel est associé à une boîte automatique à 8 rapports et convertisseur de couple. Celle-ci est douce, mais moins réactive que la boîte robotisée à 7 vitesses et double embrayage de la version à essence. Dans les deux cas, la puissance passe par les 4 roues (en permanence sur la version diesel et à la demande sur l’essence), pour une motricité sans faille. Côté performances, ça pousse, mais sans jamais secouer, et les versions à essence et diesel se tiennent dans un mouchoir (0 à 100 km/h en 5,3 secondes pour la TFSI et 5,7 secondes pour la TDI). Enfin, cette grande Audi fait aussi le plein d’assistances à la conduite : elle peut disposer de 39 systèmes d’aide ! Le modèle peut par exemple se parquer à distance via un smartphone, sans conducteur à bord.

Un bottin d’options

Audi ne fait pas ses voitures par hasard et ce modèle haut de gamme est très abouti, donc très agréable à conduire, tant en matière de confort que de performances. Mais cet élitisme se paie au prix fort, d’autant que l’A7 Sportback n’est pour l’heure disponible qu’avec de gros moteurs V6. Le tarif varie donc de 69.900 € (TDI) à 71.500 € (TFSI). Et à ces montants s’ajoute une longue liste d’options, qui pousse le prix vers les sommets. Les clients convaincus diront que la Mercedes CLS est encore plus chère (à partir de 74.173 €). Quant aux économes, ils attendront l’arrivée des plus petits moteurs à 4 cylindres, prévue dans quelques mois…

Conclusion

En plus d’être belle à regarder, cette Audi est très agréable à vivre et à conduire. Mais son prix fait autant tourner la tête que sa robe…

+
Style, tant dehors que dedans…
Luxe et qualité de finition
Contenu technologique de haut vol
Moteurs puissants et raffinés
Confort et tenue de route


Prix, liste d’options infinie…
Place centrale arrière peu confortable
Peu d’espaces de rangement
Hauteur limitée du coffre

L’Audi A7 Sportback 50 TDI en quelques chiffres

Moteur : 6 cylindres en V, diesel, 2.967cc, 286ch de 3.500 à 4.000tr/min, 620Nm de 2.250 à 3.000tr/min
Transmission : aux 4 roues
Boîte : automatique à 8 rapports
L/l/h (mm) : 4.969/1.908/1.422
Poids à vide (kg) : 1.955
Volume du coffre (l) : de 535 à 1.390
Réservoir (l) : 73
0 à 100 km/h (sec) : 5,7

Prix : 69.900 €
Puissance : 286ch
V-max : 250km/h
Conso. mixte: 5,5/100 km
CO2: 142g/km

À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be

Partagez

Gocar marketplace
Vous cherchez un véhicule Audi neuf ou d'occasion ?
Hybride, électrique ou thermique ? Neuve ou d'occasion ? Spécialiste dans la recherche de véhicules neufs, d’occasions et sur toute l’actualité automobile.

Sur le même sujet

Essais auto
ESSAI Leapmotor C10 2024 : ça ne rigole plus !

Grâce à sa coentreprise avec le groupe Stellantis, le constructeur chinois Leapmotor vend désormais ses voitures en Europe. Outre la citadine T03, il arrive avec la SUV C10 dans ses bagages, un modèle qui pourrait connaître le succès sur le marché européen.

11 octobre 2024 5 min Maxime Hérion
Gocar newsletters
Gocar est la référence. Que ce soit sur les dernières actualités auto ou les sujets brûlants de mobilité !
Abonnez-vous à notre newsletter Gocar pour rester au top de l’information et connaître tous les bons plans !
Votre inscription a bien été enregistrée.