Depuis l’arrêt de la production de la Citroën C5 en 2017, la marque française n’avait plus de grande berline dans sa gamme. En plein renouveau, elle a présenté plusieurs nouveaux modèles très différents ces derniers mois. Le dernier d’entre eux est la remplaçante de feu la C5. Affublée de la particule X pour marquer le coup, la nouvelle se distingue par un style tout à fait singulier. Il faut avouer que l’équipe stylistique de la marque gérée par le belge Pierre Leclercq s’en est donné à cœur joie !
Même si elle est définie comme une berline du très conservateur segment D, la C5 X a des éléments de crossover (protections de bas de caisse) et offre les mêmes côtés pratiques qu’un break ou un SUV. On retrouve des traits communs à la récente C4 mais elle se veut plus virile avec ses ailes arrière musclées qui lui donnent beaucoup de personnalité. Plutôt déroutante, la ligne de la C5 X fait penser à la CX des années 70-80, tout aussi moderne et tellement Citroën !
French boudoir
Traité avec la même recherche esthétique, l’habitacle est très accueillant avec une habitabilité généreuse, où que l’on soit assis. Même à l’arrière, l’espace aux jambes est digne des plus grandes berlines, tout comme la garde au toit.
Le détail qui tue est la commande placée sur le côté du siège passager qui permet de l’avancer électriquement de l’arrière pour bénéficier d’encore plus de place !
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Le plus impressionnant là-dedans est le confort extrême des sièges, une marque de fabrique de la marque. Ce salon roulant bénéficie d’un traitement tout particulier avec de nombreux chevrons disséminés çà et là dans les finitions. Des inserts rappelant certains stratifiés et des touches chromées égayent également l’atmosphère.
Stellantis a enfin tiré les leçons du passé et a conservé de nombreux commandes physiques : plus besoin donc de passer par l’écran central de 12 pouces pour tout et n’importe quoi comme avant, ce qui est une avancée pour la sécurité. Cela dit, l’ergonomie générale aurait pu être légèrement meilleure.
Du côté du coffre, celui-ci fait preuve d’une capacité de 545 litres, de quoi voir venir pas mal de choses !
Offre limitée
Pas de diesel au catalogue de la C5 X qui fait également l’impasse sur la boîte manuelle au profit de la transmission automatique EAT8, qui est parfois un peu lente. Citroën propose 2 moteurs essence (1.2 Puretech 130 ch et 1.6 Puretech 180 ch), ainsi qu’une version hybride rechargeable qui dispose d’un moteur 1.6 de 180 ch combiné à un groupe propulseur électrique de 81 kW, le tout développant une puissance combinée de 225 ch.
Pour « coller » à sa réputation de constructeur de voitures extrêmement confortables, Citroën n’a pas hésité à utiliser des suspensions à butées hydrauliques, comme c’est le cas avec la C5 Aircross. Cependant, la véritable nouveauté n’est disponible qu’avec la version plug-in qui est équipée d’amortisseurs adaptifs destinés à mettre la barre encore plus haut en matière d’absorption des chocs.
Un autre monde
Nous avons eu l’occasion d’essayer la C5 X 1.6 180 ch durant une semaine, le temps de la tester dans toutes les conditions. Sans surprise, la suspension à butées hydraulique fait plus que correctement son job et la voiture survole la route sans broncher. Les casse-vitesses sont par exemple avalés avec une aisance incroyable et cette impression d’être isolé des turpitudes du bitume est renforcé par le côté très moelleux des sièges.
Pas de doute, la C5 X est la digne héritière des DS, CX et autres XM qui ont fait la réputation de la marque. Comme ces derniers, ce comportement n’incite pas à une conduite sportive mais plutôt à une certaine décontraction au volant.
Conclusion
Que l’on aime ou que l’on déteste son esthétique déroutante, la C5 X ne se découvre réellement que lorsque l’on s’assied dedans et qu’on en prend le volant. Loin d’être révolutionnaire, elle offre surtout un confort de conduite qu’il est difficile de trouver auprès de la concurrence.
Citroën C5X 1.6 Puretech : fiche technique
Moteur : Quatre cylindres, essence turbo, 1.598cc ; 180 ch à 5,500 tr/min ; 250 Nm à 1,650 tr/min.
Transmission : aux roues avant
Boîte de vitesses : automatique à 8 vitesses
L/l/H (mm) : 4.805/1.865/1.485
Poids à vide (kg) : 1.450
Volume du coffre (l) : 545 à 1.640
Capacité du réservoir (l) : 55
De 0 à 100 km/h (sec.) : 8,9
Vitesse maximale : 230 km/h
Consommation WLTP : 6,5 l/100 km
CO2 : 147 g/km
Prix : 42.370 euros
Taxe de mise en circulation : Flandre : 395,67€ ; Wallonie et Bruxelles : 2.478€
Taxe de circulation : Flandre : 250,22€ ; Wallonie et Bruxelles : 296,60 €
Ecomalus Wallonie : 100€
- Confort
- Habitabilité
- Finition en progrès
- Look trop singulier ?
- Ergonomie de certaines commandes
- Boîte parfois lente
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