ESSAI Land Rover Discovery: esprit d’aventure

Pour mettre à l’épreuve la 5e génération de Discovery, nous avons traversé l’Atlantique. Direction l’Utah et ses étendues désertiques. Un terrain de jeu idéal pour ce modèle qui aime les grands espaces!

Publié le 15 mars 2017
Temps de lecture : 5 min

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Elles étaient là, alignées en rang d’oignon le long de la piste du petit aéroport de Saint-Georges, dans l’Utah. Une dizaine d’exemplaires du nouveau Discovery, prêts à partir à l’assaut des grandes étendues américaines, à travers le désert de Mojave. Trait d’union entre le Range et le Defender depuis 27 ans, le Discovery en est à sa cinquième génération. Une génération qui se veut plus familiale tout en restant fidèle à son ADN de baroudeuse. 


Illusion d’optique

Malgré ses 5 mètres de long, le Discovery paraît compact. Une étonnante illusion d’optique voulue par les designers de la marque, histoire de ne pas verser dans l’ostentation. Si la face avant et le profil restent fidèles à la tradition, la partie arrière étonne. Haute et visuellement étroite, elle semble manquer d’épaulement et paraît presque fluette. Le hayon, désormais monobloc (en deux parties auparavant), ne présente plus de décrochage au niveau de la vitre, mais bien au niveau du porte-plaque.

Sept places, pour de vrai

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Plus long de 14 cm que son prédécesseur, le Discovery 5 affiche un empattement qui atteint quasiment trois mètres ! De quoi caser sept adultes sur trois rangées de sièges. Et pour de vrai, car il n’est pas question ici de 5+2, mais bien de 7 places généreuses, y compris au niveau des sièges de troisième rangée qui bénéficient, eux aussi, de points ISOFIX. Outre le fait que chaque rangée soit plus haute que la précédente, ce qui permet à chacun de profiter au maximum du paysage, les sièges de 2e et 3e rangées bénéficient de la technologie Seat Fold. Concrètement, il est possible de régler les sièges (électriquement) depuis un tableau de commande situé dans le coffre ou via l’écran tactile du tableau de bord. Plus original : vous pouvez aussi les ajuster à distance depuis votre smartphone.

Hauteur variable

Une fois les présentations terminées, c’est un parcours de 500 km qui nous attend à travers parcs naturels, canyons et autres paysages grandioses. A l’ouverture des portes, le Discovery (s’il est équipé de la suspension pneumatique) réduit automatiquement sa hauteur de caisse de 4 cm pour faciliter l’accès à bord. Cette même suspension abaisse la voiture de 13 mm au-delà de 105 km/h pour améliorer l’aéro, et permet de relever la caisse de 7,5 cm en tout-terrain (nous y reviendrons). Mais pour l’heure, c’est bien de routes dont il s’agit. Sous le capot, le moteur SD4 fait merveille. Grâce à son double turbo, ce 4 cylindres 2 litres développe 240 chevaux, mais surtout 500 Nm de couple. De quoi offrir un agrément de conduite comparable au V6 3.0 précédent, tout en se contentant d’une consommation normalisée de 6,3l/100km (165g CO2/km).

Aussi douce que réactive, la boîte automatique à 8 rapports assure une conduite coulée qui convient parfaitement à notre parcours d’essai. Par contre, et même si le nouveau Discovery a perdu près de 500 kilos grâce à sa monocoque en aluminium, ce n’est pas une ballerine. Avec ses deux tonnes et son architecture haute, il est naturellement plus à son aise dans le Far West que dans les villages de Sicile !

Grimper aux arbres

Tradition maison oblige, le nouveau Discovery étale ses qualités lorsque l’asphalte disparaît. Par rapport à son prédécesseur, la garde au sol a été accrue de 4,3 cm, et la profondeur de gué atteint désormais 90 cm (+ 20 cm !). De quoi garder le sourire lorsque les ornières se creusent, d’autant que le système Terrain Response se charge de tout. En mode automatique, il s’adapte à la nature du sol. Mais vous pouvez également opérer la sélection manuellement grâce au bouton rotatif. Aide à la descente, aide à la montée, cruise control off road… Rien, ou à peu près, ne l’arrête. Et lorsque la situation devient périlleuse, il suffit de sélectionner la boîte courte et de surélever la caisse (avec la suspension pneumatique). Les angles d’approche et de fuite sont tellement ouverts qu’on a l’impression de pouvoir grimper aux arbres.

Conclusion

Fidèle à la tradition maison, ce nouveau Discovery est un formidable engin de franchissement. Mais cette cinquième génération y ajoute une dimension technologique et familiale qui en fait un partenaire de choix quelle que soit la mission que vous lui confiez.

+

7 vraies places

Capacités de franchissement

Technologie utile

Poids toujours conséquent

Encombrement

Le Discovery 2.0 Sd4 en quelques chiffres

Moteur : 4 cyl. diesel, 1.999cc; 240ch à 4.000tr/min; 500Nm à 4.000tr/min

Transmission : aux 4 roues

Boîte : manuelle 8 rapports

L/l/h (mm) : 4.970/2.073/1.888

Poids à vide (kg) : 2.105

Volume du coffre (l) : 1.231

Réservoir (l) : 77

0 à 100 km/h (sec.) : 8,3

Prix : 55.700€ TVAC

Puissance : 240 ch

V-max : 207 km/h

Conso mixte : 6,3 l/100km

CO2 : 165 g/km

Une clé en forme de bracelet

Vous aimez courir, nager, rouler à vélo ou monter à cheval ? Et à chaque fois la même question se pose : que faire de votre clé de voiture ? Le bracelet « Activity key », étanche et antichoc se porte au poignet ! Pour verrouiller ou déverrouiller la voiture, il suffit de le placer sur la lettre « D » du badge Discovery sur le hayon. 

Cachette secrète

Preuve qu’il est toujours possible d’innover en matière d’aménagement de l’habitacle, les ingénieurs ont conçu un vide-poches secret dissimulé dans la console centrale. Le panneau de commande de la climatisation s’escamote pour donner accès à un espace de rangement de 1,4 litre.

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