ESSAI Mazda CX-5 : C’est une question de feeling…

Ne cherchez pas le moindre signe visible prouvant que le CX-5 a été mis à jour car si ce n’est pour un détail, vos yeux sont inutiles. C’est à d’autres sens que les modifications s’adressent…

Publié le 10 juin 2021

Temps de lecture : 3 min

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Petite parenthèse : bravo aux experts en variété des années 80, qui auront saisi la référence du titre. Parenthèse fermée. Nous le disions : de l’extérieur, il sera impossible de distinguer un CX-5 pré-facelift d’un CX-5 ayant profité des améliorations. Visuellement, il n’y a qu’une différence, et elle est à l’intérieur : Mazda a retravaillé son système d’info-divertissement pour le rendre plus intuitif, et outre le fait que toutes les opérations passent désormais uniquement par la molette de la console centrale, l’écran (qui n’est plus tactile, donc) passe de 8 à 10,25 pouces. De fait, entre cela et les menus redessinés, la lisibilité est améliorée, et le fonctionnement est aussi plus rapide. Déjà compatible Android Auto, le système l’est aussi maintenant avec Apple Car Play. Allez, ce n’est pas tout à fait tout, puisqu’on observe aussi des retouches aux commandes de clim et aux compteurs.

Les autres sens

Mais c’est donc aux autres sens, principalement au toucher et à la perception en général que parle le nouveau travail des ingénieurs. En gros, ils ont modifié la direction, le châssis, les moteurs, les boîtes et la transmission intégrale, tout cela avec un point de convergence : rendre le CX-5 plus réactif, plus communicatif, bref, plus en phase avec le conducteur. Et très sincèrement, c’est le cas. Déjà parmi les meilleurs de la catégorie, le feeling est encore plus subtil et plus nuancé. Mais, disons-le avec tout autant de sincérité, pour le ressentir, il faut être très à l’écoute du véhicule, avoir cette sensibilité exacerbée que n’ont pas la majorité des conducteurs et conductrices.

Le nouveau CX-5 touchera en revanche un sens que tout le monde a très développé : le sens de l’économie. Rien de spectaculaire, mais le Mazda voit son appétit réduit grâce aux évolutions mécaniques, comme par exemple la désactivation de cylindres du 2 litres 163ch (déjà présente sur le 2.5l 194ch), le désengagement complet de la transmission AWD quand on n’a pas besoin d’elle, ou encore la dépollution améliorée du 2.2 diesel 150 ou 180 ch.

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Conclusion

Les conducteurs sensibles percevront tout de suite les améliorations du CX-5, mais les autres en profiteront aussi. Car cette « connexion » crée aussi un sentiment de confort et de confiance. Et ça ne compte pas moins que le feeling.