Eternelle concurrente de la Volkswagen Golf sur le marché des berlines avec hayon, l’Opel Astra a été lancée en 1991 pour succéder à la Kadett. Très rigoureuse dans sa conception, elle a toujours été une bonne voiture mais son manque cruel de sex-appeal lui a certainement fermé des portes malgré de légères améliorations au fil des générations.
Mais entretemps, Opel est d’abord passé dans le giron du groupe PSA qui a été par la suite lui-même intégré dans le géant automobile européen Stellantis. Cette nouvelle entité a changé les règles pour tous les constructeurs qui en font partie avec des personnalités distinctes et bien marquées. Stratégie de groupe oblige, l’heure est également aux économies d’échelle : c’est pourquoi la nouvelle Astra est basée sur la plateforme de la Peugeot 308.
Par contre, l’équipe du style d’Opel est quant à elle restée en place mais on peut clairement sentir que l’influence de Stellantis a été déterminante puisque l’Astra a radicalement changé. Bien plus audacieuse qu’auparavant, elle adopte les nouveaux codes stylistiques de la marque inaugurés par le SUV Mokka. Parmi ceux-ci, on peut citer le fameux « Vizor », cette face avant noire qui est l’identité visuelle de toutes les nouvelles Opel et qui dynamise le dessin de la voiture, agrémenté de nombreux angles et des lignes de forces qui lui donnent une personnalité affirmée.
Cette nouvelle identité, on la retrouve également dans l’habitacle dont la planche de bord adopte le Pure Panel, deux écrans de 10 pouces (l’un pour l’instrumentation, l’autre pour le système multimédia) placés derrières une vitre, qui semblent ne faire qu’un et volontairement orientés vers le conducteur.
Par rapport à Peugeot, Opel se différencie en se passant de l’i-Cockpit et gardant certaines commandes physiques comme celles de la climatisation, ce qui est plus intuitif et pratique à l’usage.
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Outre la présentation intérieure très moderne, la qualité perçue a beaucoup progressé même si certains détails comme le plastique dur du volet de la console centrale fâchent toujours. Enfin, le coffre a pris du galon en passant de 370 à 422 litres. Attention toutefois, les versions hybrides rechargeables disposent de « seulement » 352 litres à cause de leurs batteries.
Mécaniques connues
Sous le capot de l’Astra, pas de surprise puisqu’elle reprend les groupes propulseurs de la Peugeot 308. En entrée de gamme essence, on retrouve le 1.2 fort de 110 ou de 130 ch, associé à une boîte manuelle à 6 rapports au automatique à 8 vitesses.
Vient ensuite la version hybride rechargeable qui dispose d’un moteur 1.6 turbo essence associé à un groupe propulseur électrique de 110 ch, le tout développant une puissance combinée de 180 ou 225 ch. Avec sa batterie de 12,4 kWh, l’Astra dispose de 60 km d’autonomie en mode électrique selon les normes WLTP. Enfin, Opel maintient (et cela devient de plus en plus rare) une offre diesel avec le 1.5 de 130 ch.
Bonne surprise
Pour démarquer son modèle de la française, Opel a eu l’occasion de développer ses propres paramètres en ce qui concerne ses liaisons au sol et sa direction. Qualifiée d’« Autobahn proof », l’Astra offre moins de roulis et se veut plus « germanique » dans son comportement.
Du, la berline fait preuve d’un excellent compromis entre dynamisme et confort, sans jamais basculer dans l’excès. Seule ombre au tableau, la direction assistée l’est malheureusement un peu trop dans certaines situations, ce qui nuit à sa précision.
Disponibles en option ou de série sur toutes les finitions, les excellents sièges approuvés par l’AGR (l’institut allemand pour la santé du dos) filtrent bien les imperfections de la route même si la voiture est assez ferme, une impression renforcée si elle est équipée de grandes roues. Suivant la version, ils peuvent être chauffants, ventilés et même massants !
Quelle que soit la motorisation choisie, l’agrément est bien présent et les consommations se montrent raisonnables (6,5 litres avec le 1.2 ; 3 litres avec la mécanique PHEV). Bien insonorisée, l’Astra filtre aussi très bien les bruits aérodynamiques. Apaisante, elle rassure également grâce à sa batterie d’aides à la conduite qui interviennent lorsque le besoin se fait ressentir, sans être intrusives.
Agréable sous tous points, l’Astra enfonce encore le clou lorsqu’on prend la peine de jeter un coup d’œil à son tarif. La bonne nouvelle est qu’elle débute à 24 150 € en 1.2 essence 110 ch, ce qui la rend moins chère que la concurrence composée de la Peugeot 308, la Renault Mégane ou la Volkswagen Golf. La version diesel débute quant à elle à 28 650 €, tandis que l’hybride, destinée avant tout au marché fleet, est proposée à partir de 36 150 €.
Conclusion
Sous l’ère Stellantis, l’Opel Astra connait un second départ dont on ne peut que se réjouir. Plus attirante et plus agréable que jamais, elle est désormais bien armée pour affronter une concurrence qui ne fait pas de cadeaux. Pour la première fois de son histoire, elle est plus qu’une simple bonne voiture.
Opel Astra 1.2T 130 ch en quelques chiffres
Moteur : trois cylindres, essence, turbo, 1.199cc ; 130 ch à 5.500 tr/min ; 230 Nm à 1.750 tr/min.
Transmission : aux roues avant
Boîte de vitesses : manuelle à 6 rapports
Longueur/Largeur/Hauteur (mm) : 4.374/2.062/1.441
Poids à vide (kg) : 1.332
Volume du coffre (l) : 367
Capacité du réservoir (l) : 52
0 à 100 km/h (sec.) : 9,7
Vitesse maximale : 210 km/h
Consommation de carburant (WLTP) : 5,4 à 5,7 l/100 km
CO2 : 123 g/km
Prix : 26.250 euros
Taxe de mise en circulation : Flandre : 104,95 € ; Wallonie et Bruxelles : 495 €.
Taxe de circulation : Flandre : 152,38 € ; Wallonie et Bruxelles : 201,03 €.
Ecomalus (Wallonie) : 0 €
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