Ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est que le XV est techniquement identique à l’Impreza, le modèle le plus emblématique de la marque japonaise. C’est une bonne nouvelle, car tous ceux qui s’y connaissent en automobile savent que cette dernière est une gagnante, tant en termes de fiabilité que de ses capacités sur la route et en dehors. Le XV a encore de meilleures cartes dans sa manche que l’Impreza, ne serait-ce que parce qu’il dispose d’une prise au sol plus importante, supérieure même à celle de ses concurrents comme le VW T-Roc, le Mazda CX-5 et le SUV le plus vendu en Belgique, le Volvo XC40. En bref, Subaru veut que ses clients puissent explorer avec le XV des terrains qu’il vaut mieux éviter avec d’autres modèles.
Le fabricant a-t-il réussi à atteindre cet objectif ?
Oui, en effet, avec brio, car une conduite ferme sur une piste boueuse pleine de fosses profondes et où très peu de SUV s’en sortiraient indemnes, s’est avérée être un jeu d’enfant pour notre voiture d’essai, et ce à la stupéfaction de beaucoup de passants qui pensaient presque que nous étions fous de torturer une voiture toute neuve de la sorte. C’est du moins ce qu’il semblait, car le trajet (très) cabossé était tout sauf une torture, ni pour les passagers – le bébé à bord n’a même pas été tiré de son sommeil – ni pour la voiture. Votre serviteur n’a pas pu enlever le sourire de son visage. Les innombrables randonneurs ne savaient pas que ce cross-over est d’abord un 4×4 très performant et ensuite un SUV à la mode.
Mais pas seulement…
Le XV est polyvalent, aussi bien en dehors de la route que sur les surfaces pavées. Son centre de gravité bas, associé aux légendaires quatre roues motrices, offre une excellente tenue de route, quel que soit le temps. En tant que passager, vous ne vous rendez pas compte que les dieux de la météo sont défavorables, car vous êtes assis en haut et au sec, mais pas trop haut non plus. Il s’agit d’une voiture relativement compacte, qui présente l’avantage de pouvoir être garée facilement n’importe où. Autres points positifs : l’excellente qualité de construction, typique de toute Subaru, et son moteur toujours aussi robuste qui ne peut être cassé.
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Lequel ?
Sous le capot du XV e-Boxer se trouve le quatre cylindres 2 litres que nous connaissions déjà de l’Impreza et du Forester, fort de 150 ch et assisté d’un petit moteur électrique d’un peu moins de 17 ch qui est à son tour couplé à une minuscule batterie qui ne peut pas être rechargée en externe. Mauvaise nouvelle ? Pas exactement, car vous n’êtes jamais sur la route avec un poids mort, contrairement à de nombreuses hybrides rechargeables qui ne se laissent pas brancher au quotidien, et il y en a beaucoup. Subaru parle d’un hybride léger, et est donc très modeste car il s’agit probablement du moins “léger” de tous. Le groupe motopropulseur permet effectivement de rouler à 100 % sans émissions, une exception à la règle pour les hybrides légers, même si l’autonomie électrique est limitée à quelques kilomètres. Certes, en termes de consommation, il y a ceux qui font mieux sur le papier, mais là encore, c’est parce que Subaru ne veut pas faire de fausses promesses à sa fidèle clientèle. Pour ceux qui y roulent (vraiment) doucement, la consommation annoncée de 7,9 l/100 km (180 g/km de CO2) est réalisable.
Conclusion
Le XV e-Boxer est un SUV sans prétention qui peut faire plus que le modèle moyen. Ce n’est pas la voiture la plus économique du marché et la marque ne prétend pas l’être, mais c’est l’une des plus performantes. De plus, comme toujours, Subaru reste attachée à la qualité, à la robustesse et à la fiabilité, de sorte que vous pouvez signer un bon de commande en toute confiance. Comme le suggère le titre, ce modèle est injustement très sous-estimé.
Plus d’infos sur le site web de Subaru Belgique
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