Pas facile d'être une Avensis dans ce segment représenté à 76% par des voitures de société, à 64% par des premiums et 91% par des diesels, qui sont de plus en plus souvent des 1.6. Et jusque-là, l'Avensis ne disposait d'aucun de ces atouts !
Façon Auris
Comme l'Auris qui profite de l'arrivée d'un nouveau moteur pour s'offrir un face-lift précoce, l'Avensis profite elle aussi d'un renouvellement mécanique pour passer sur le billard… pour la seconde fois depuis sa naissance en 2009. L'Avensis change elle aussi réellement de visage, très semblable d'ailleurs à celui de l'Auris. A s'y méprendre ! Toyota revalorise également l'intérieur pour lui donner des airs plus cossus mais soyons francs, les choses ne vont pas assez loin et si la qualité des matériaux progresse en effet, le look de l'habitacle reste hélas un peu ancien. L'Avensis reçoit à son tour le pack Toyota Safety Sense (feux de route automatiques, lecture des panneaux routiers, freinage automatique d'urgence et surveillance de changement de bande). Rien n'est vraiment payant mais pour tout avoir, il faut monter en gamme.
Le prétexte à ces modifications est donc l'introduction de deux nouveaux diesels, tous deux d'origine BMW. En entrée de gamme, on trouvera désormais un 4 cylindres 1.6 de 112 chevaux, associé à une boîte manuelle 6 rapports. Pas de boîte auto au programme. L'atout de ce moteur dans l'Avensis ? Ses 109g CO2/km. Pour le panache par contre, attendez la suite de cet article. Quant à la conso réelle, les 5,5 litres relevés à 120 sur autoroute ne suscitent pas d’enthousiasme particulier. Bref, ceci est une version fiscale, ou économique pour les acheteurs particuliers.
Les choses sont par contre très différentes avec l'autre diesel BMW, le 2 litres 143ch. Toujours pas de boîte auto mais la boîte 6 exploite bien les ressources du moteur et pour le coup, fait apprécier d'autres qualités de la voiture, comme son confort général et son insonorisation. Avec en prime une conso inférieure d'un bon demi-litre à celle du 1.6. Alors là d'accord, l'Avensis est une voiture très agréable, à défaut d'être excitante. Car la grande berline ne fait pas encore partie de cette nouvelle génération de Toyota, comme la GT86, l'Aygo ou, dans une moindre mesure, la Yaris et l'Auris, sur lesquelles on peut se retourner et dire : “Mince, ça commence à être cool, les Toyota” !
Conclusion
C'est une Toyota, donc c'est une bonne voiture. Reste à voir si les modifications apportées lui permettront d'augmenter sa part de marché face à l'extraordinaire
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Vrai face-lift
Face pleine de caractère
Insonorisation
Confort général
Agrément du 2.0 D-4D
–
Habitacle au style peu moderne
Pas de diesel à boîte auto
1.6 D-4D intéressant fiscalement, sans plus
L’Avensis 2.0 D-4D en quelques chiffres
Moteur : 4 cylindres turbo diesel, 1.995cc; 143ch à 4.000tr/min; 320Nm de 1.750 à 2.250tr/min
Transmission : aux roues avant
Boîte : manuelle 6 rapports
L/l/h (mm) : 4.750/1.810/1.480
Poids à vide (kg): 1.470
Volume du coffre (l) : 509
Réservoir (l) : 60
0 à 100 km/h (sec.) : 9,5
Prix : 31.770 € TVAC
Puissance : 143 ch
V-max : 200 km/h
Conso. mixte : 4,5 l/100km
CO2 : 119 g/km
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