Item: 500
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C’est vrai, le premier modèle tout électrique du groupe FCA arrive peut-être tard. Mais chez Fiat, on affirme que 2020 est la bonne année car l’an dernier, le nombre de voitures électriques sur la route a pour la première fois dépassé le million en Europe. Et puis, quand on regarde cette 3^e génération de 500, ne peut-on pas lui pardonner beaucoup ? La ligne reste identifiable au premier regard, et c’est déjà un bon point. Car pour accueillir un gros bloc de batteries, la Cinquecento a dû grandir un peu, globalement de 6 cm en longueur et en largeur. Mais avec ses 3,64 mètres de long, elle se démarque toujours par son faible encombrement.

Habitabilité en progrès

La batterie, parlons-en : 42 kWh de capacité, de quoi offrir à la New 500 jusqu’à 320 km d’autonomie, et même jusque 468 km en conduite strictement urbaine. Sur papier, en matière de rapport autonomie/encombrement, on ne fait pas beaucoup mieux ! On y reviendra plus tard car d’abord, il faut souligner les changements réalisés à bord. On découvre un meuble de bord joliment dessiné qui, au centre, dispose d’un espace de rangement intelligent pour smartphone, avec recharge à induction. Les commandes de transmission se retrouvent juste en-dessous, de quoi faire disparaître tout sélecteur de boîte entre les passagers.

Et que les dames se rassurent : le plancher n’est pas plat comme dans une BMW i3. Le sac à main ne risque donc pas de se balader de droite à gauche. En fait, l’intérieur de cette 500 électrique se montre pratique, regorgeant d’espaces de rangement un peu partout. À l’arrière, n’espérez cependant pas de miracles mais une surprise sera dévoilée durant ce mois d’octobre, vous verrez.

La position de conduite, point faible de la 500 de deuxième génération toujours commercialisée avec des moteurs essence ou hybride, a été bien revue : nous sommes positionnés – un peu – plus bas (- 11 mm) et les possibilités de réglages sont plus nombreuses qu’autrefois. Pour une si petite voiture, l’impression d’espace entre les deux passagers est très agréable. Merci la plateforme électrique !

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Une électrique qui va faire du bruit

Il est maintenant temps de se balader dans les rues de Turin avec l’une des versions cabriolet de présérie mise à notre disposition. Dès les premiers mètres, cette nouvelle 500 dégage un sentiment de qualité : le toucher de route, l’insonorisation mais aussi le calibrage de la direction semblent bien meilleurs que ceux d’une 500 à moteur thermique. Puis, aux alentours des 25 km/h, une autre surprise apparaît, mais cette fois, aux oreilles : le système acoustique qui avertit les piétons (AVAS), obligatoire sur les voitures électriques, murmure la mélodie Amarcord de Nino Rota. Une originalité qui renvoie les passagers de la 500 électrique, mais surtout les piétons, dans l’univers du cinéma italien. Charmante attention !

En plus de cela, nous avons beaucoup apprécié la possibilité de ne conduire qu’avec une seule pédale. Pour ce faire, il faut basculer du mode Normal au mode Range, ce qui renforce fortement la régénération au freinage. En roulant principalement dans ce mode, la consommation d’électricité affichée au tableau de bord a été inférieure aux 13,8 kWh/100km annoncés par Fiat. Cette observation est prometteuse pour atteindre l’autonomie annoncée de 320 km WLTP. En ville, elle pourrait même grimper à 468, de quoi largement voir venir ! Et concernant le plaisir ? Grâce aux 220 Nm délivrés instantanément au démarrage, il est bien présent et sans aucun patinage sur le train avant (sur sol sec). Enfin, un très bon amortissement (surtout jugé sur de gros ralentisseurs, mais à confirmer lors de trajets dépassant les 30 km) assurent un confort préservé malgré des dimensions de jantes qui culminent à 17’’.

Les prix vont baisser

Très franchement, nous avons déjà hâte d’essayer cette 500 électrique plus longuement car pour une première en grande série dans le monde de la voiture tout électrique, la technique semble avoir été très bien étudiée. La plus grande problématique proviendra encore et toujours de la recharge, annoncée pour 15h à domicile, 4h sur une borne publique et à 80% en 35 minutes en passant par la charge rapide aux tarifs costauds.

En parlant de tarifs, les 500 électrique cabriolets « la Prima » ont toutes été vendues pour 37.900 €. Dans cette même finition de lancement, la berline coûte 3.000 € de moins. Ça peut paraître cher mais les versions d’accès (la totalité de la gamme doit être dévoilée durant ce mois d’octobre) devraient facilement s’échanger contre moins de 30.000 €.

Conclusion

Nous sommes impatients de tester la version définitive de cette « 500 à prise » car, pour une première, FCA semble déjà pouvoir revendiquer une place parmi les ténors de l’électrique !