Lorsque Mazda a mis en production la MX-5 en 1989, le petit roadster a frappé comme une bombe. À l’époque, les petits cabriolets biplaces à propulsion étaient dépassés et les constructeurs automobiles préféraient se concentrer sur les coupés et autres GTI. On pourrait dire que la MX-5 a donné un nouveau souffle au segment des roadsters britanniques, à la différence qu’elle était 100% japonaise.
Mazda a prouvé qu’elle avait toutes les bonnes cartes en main. La MX-5 était légère, avait une répartition du poids parfaite de 50/50, se manipulait comme un rêve et était aussi belle à regarder. C’est là que s’arrêtent les similitudes avec ses “ancêtres” anglaises et italiennes, car contrairement aux Triumph, MG et autres Alfa Romeo Spider, la MX-5 était extrêmement fiable. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le modèle se serait révélé être la voiture de sport la plus vendue au monde, un honneur qui revient aujourd’hui à la Ford Mustang.
1th Anniversary vs 100th Anniversary
Après un an de production de la première génération de MX-5 (NA), Mazda a lancé une “1er Anniversaire” exclusive. Il y avait 150 voitures en vente au Benelux et le vôtre a récemment conduit le numéro 99, grâce à Claude Rougès, un fan de la première génération. Sa MX-5 a été légèrement modernisée, légèrement abaissée et dotée d’un volant plus petit pour qu’il ne frotte pas sur ses jambes, mais à part cela, aucun changement majeur n’a été apporté, du moins en ce qui concerne l’aspect mécanique. Donc pas de jantes de 17 pouces qui perturberaient la tenue de route, pas de réglage du moteur pour le 1,6 litre de 116 ch, rien de tout cela. Bref, une MX-5 qui a été et est toujours tenue en honneur, car Claude a dit qu’il ne vendra jamais “son bébé” de sa vie.
Nous nous sommes rencontrés au beau lac de Genval dans le Brabant wallon, avec de belles pistes à proximité pour montrer aux Mazda ce dont elles sont faites. “Notre” 100th Anniversary souligne le 100e anniversaire de la marque et rend hommage à la Mazda R360 Coupé, qui a été lancée en 1960 et est devenue une icône. La couleur de cette édition est donc particulière : le blanc flocon de neige pour la carrosserie, la Bourgogne pour les sièges et les tapis de sol en cuir, et même les enjoliveurs des roues indiquent que l’on fête quelque chose. Sous le capot de cette belle voiture d’essai : un moteur à essence quatre cylindres SkyActiv-G de 1,5 litre, 100 cm3 de moins que la MX-5 de Claude, mais avec 16 chevaux en plus et une vitesse supplémentaire – cette dernière pour minimiser la consommation sur l’autoroute.
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Sur la route ensemble
Pour aller droit au but, Mazda a réussi à ramener la MX-5 à ses racines avec la dernière génération. La génération précédente (NC) a peut-être hérité de plus de caractéristiques de style que la toute première, mais elle est aussi plus grande et plus lourde que la plus récente, ce qui signifie que le caractère typique s’est un peu perdu. Cette “erreur” a été corrigée avec la ND, qui a à peu près les mêmes dimensions et dans laquelle vous vous imaginez être un successeur direct de la NA. Une position assise similaire, un intérieur similaire, etc. La même chose donc, mais beaucoup plus moderne. Cette ligne se poursuit lorsque vous appuyez sur le bouton de démarrage. Le timbre du moteur est très similaire, bien qu’un peu plus silencieux, et la direction et le changement de vitesse sont également similaires dans un sens, compte tenu du fait qu’il y a trois décennies entre les deux modèles.
Les seules véritables différences se situent au niveau de la suspension, plus confortable, et au niveau de la direction, de l’embrayage et de la boîte de vitesses, plus légers et donc nécessitant moins de travail de la part du conducteur. En raison de cet “éloignement”, le conducteur se sent moins, mais suffisamment “un avec la machine”, comme l’avait en tête Mazda. Les Japonais parlent de “Jinba Ittai”. Le fabricant est même allé jusqu’à intégrer la couleur de la carrosserie dans les panneaux de porte, de sorte qu’on ait vraiment l’impression d’être assis dehors même si le toit est fermé, ce qui d’ailleurs doit encore être actionné manuellement pour gagner du poids. Les fioritures superflues ne font clairement pas partie de cette voiture et c’est une bonne chose afin de conserver la philosophie d’origine. L’un des grands avantages est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de chevaux pour s’amuser au volant d’une nouvelle MX-5 : c’est justement ce qui a fait le succès de la première génération.
En bref…
La première et la dernière MX-5 sont différentes, mais aussi très similaires. La plus âgée doit être traitée plus “sérieusement” car elle manque d’aides à la conduite et d’assistance modernes, bien que la plus jeune ne soit pas encore un chaton à manipuler sans gants. En d’autres termes, elle est toujours très ludique et animée, et donc idéale pour sortir un dimanche après-midi pour une balade au soleil. Un passe-temps délicieux !
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