Lorsqu’on regarde la Mercedes SLK, il est difficile de croire que ce modèle a été lancé en 1996 ! D’une sobriété incroyable, sa ligne n’a que peu vieilli tant elle est efficace. Lors de sa présentation, son toit rétractable était une révolution technologique (la Peugeot 206 CC n’arriva sur le marché que 4 ans plus tard) donnant un coup de vieux aux cabriolets concurrents utilisant de simples capotes en toile. Vendue plus chère que sa concurrente directe, la BMW Z3, la SLK était également bien plus polyvalente au quotidien. Du coup, la Mercedes se vendra mieux durant sa carrière que la bavaroise : 311.222 unités contre 279.273.
Commercialisée jusqu’en 2004, la SLK a fait l’objet d’un face-lift en 2000 mais ses mécaniques restèrent identiques. En entrée de gamme, le 4 cylindres 2 litres de la SLK 200 développe 136 chevaux.
Equipé d’un compresseur, il grimpe à 163 chevaux dans SLK 200 Kompressor. La SLK 230 Compressor hausse le ton avec le 2,3 litres 193ch. Enfin, malgré une bande son incomparable, le V6 de 3,2 litres de la SLK 320 produit modestement 218 chevaux. Bien plus anecdotique, la SLK 32 AMG ajoute un compresseur au V6 pour un total de 354 chevaux !
Pur hasard
Jeune retraité, Alain tourne un peu rond pendant le premier confinement, comme beaucoup. Un jour, son fils Julien lui montre une petite annonce d’une SLK 200 très propre d’aspect. Ancien propriétaire de plusieurs cabriolets (trois Mazda MX-5 et une Triumph Spitfire), notre lecteur a le mal de la conduite au grand air et se laisse convaincre d’aller voir la voiture. Importée d’Allemagne, la belle a été récemment révisée et présente bien. Alain se laisse tenter et s’offre cette SLK de 1998 affichant 150.000 km au compteur. Perfectionniste dans l’âme, il entreprend de reprendre de nombreux détails qui ne lui plaisent pas. C’est surtout l’habitacle qui va faire l’objet de nombreux soins tant les plastiques du mobilier de bord vieillissent mal : ceux-ci blanchissent avec le soleil ou deviennent « collants » avec les années. Cependant, Alain n’est pas du genre à se laisser démonter à la première difficulté. Avec l’aide de tutoriels dénichés sur internet, notre collectionneur est au final parvenu à rendre son SLK fringante comme au premier jour.
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Disciplinée
Prendre place à bord de la SLK ne nécessite pas de contorsions particulières car elle n’est pas aussi basse que les autres roadsters de l’époque. Et son habitacle est plutôt vaste. Oscillant entre classicisme et modernité, ce dernier est plutôt bien fini pour l’époque. Par contre, l’équipement de la voiture d’Alain peut paraître particulièrement chiche, en l’absence d’air conditionné par exemple. Appelé Vario-Roof, le toit s’escamote électriquement en 25 secondes, transformant ce coupé en cabriolet.
Chassez le naturel, il revient au galop : la SLK est bien une Mercedes. Rigoureuse, elle n’a pas été conçue pour jouer les délurées. Malgré la puissance limitée (136ch), ça roule bien, sans bruits parasites, et le comportement général n’a pas trop vieilli. Sa polyvalence reste toujours étonnante 25 ans après sa commercialisation. C’est sûrement ce qui explique que l’on en voit encore régulièrement en circulation. Commençant à devenir vieille pour être une voiture d’occasion (attention à l’écomalus qui grimpe très vite !), la SLK n’est pas encore un modèle de collection. Dans le creux de la vague, elle s’échange aujourd’hui à des prix très intéressants. Si vous cherchez un collector en devenir, ne traînez surtout pas !
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