Pas de mystère, ces critiques sont un prix élevé et une autonomie souvent qualifiée – à tort ou à raison – d’anxiogène. Personne n’ayant encore réussi à résoudre la quadrature du cercle de la voiture à 20.000 euros et 1.000 km, c’est en introduisant deux nouvelles configurations de la Leaf que Nissan s’attaque séparément à ces critiques.
Moins chère
Sur le front du prix, la nouvelle arme du constructeur est une version de base de la Leaf. Celle-ci est, en effet, désormais proposée en finition Acenta qui fait l’impasse sur certaines aides à la conduite et quelques équipements de confort, mais conserve tout de même l’essentiel, comme la pompe à chaleur de climatisation, le connecteur pour charge rapide 50 kW, l’aide active au maintien de voie, etc. La Leaf 40 kWh Acenta (270 km d’autonomie selon les normes WLTP) démarre à 36.540 euros, soit quelques 2.000 euros de moins que la Leaf la moins chère jusque-là.
Plus endurante
Le front du rayon d’action est confié à la Leaf e+, équipée de nouvelles batteries 62 kWh qui font bondir l’autonomie, passée à 385 km selon les normes WLTP. La e+ reçoit aussi un moteur sensiblement plus puissant : 217ch et 340Nm, contre 150ch et 310Nm pour la Leaf 40 kWh. La e+ embarque un chargeur de 6,6 kW et accepte la charge rapide jusqu’à 100 kW. Citons encore des petits plus côté de équipement, avec entre autres un nouveau module multimédia encore plus connecté et les systèmes de conduite semi-autonome ProPilot. La Leaf e+ est disponible à partir de la finition N-Connecta au prix de 45.000 euros, soit à peu près 6.500 de plus qu’une 40 kWh de même niveau.
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350 km sur une seule charge ?
La question éternelle est : que reste-t-il dans la vraie vie de l’autonomie théorique ? C’est cet été, en pleine canicule, que nous avons essayé la Leaf 62 kWh sur un parcours presqu’exclusivement autoroutier. Les deux ennemis majeurs de l’autonomie électrique étaient donc réunis : les grosses chaleurs et les hautes vitesses. Malgré la clim à 22° par une température extérieure de 35° et un cruise control calé à 125 km/h, la Leaf a affronté ces conditions défavorables la tête haute. Entre les kilomètres parcourus dans ces conditions l’autonomie restante qu’affichait l’ordinateur de bord, elle aurait aisément pu parcourir entre 330 et 350 km sur une seule charge. On en déduira que dans des conditions un peu plus favorables, comprenez en ville et par des températures plus “normales”, on peut réellement frôler, voire atteindre, l’autonomie annoncée. D’autant qu’en ville, contrairement à l’autoroute, on profite de nombreuses phases de recharge en décélération, domaine dans lequel la Leaf excelle.
Conclusion
La Leaf e+ démontre les progrès constants de la voiture électrique. Petit à petit, elle fait son nid. Et s’il n’y a pas encore de quoi convaincre les plus sceptique, il y a en tout cas de quoi encourager les curieux.
La Nissan Leaf e+ en quelques chiffres
Moteur : électrique synchrone 217ch / 340Nm
Tension : 350 Volt
Transmission : aux roues avant
Boîte : auto monoréducteur
Batteries : lithium-ion 62 kWh
Chargeur embarqué : 6,6 kW
Durée de charge 0-100% Wallbox 32A : 10h
Durée de charge rapide 20-80% : 24 min
Conso mixte : 18,5 kW/100 km
Autonomie mixte/ville : 385/508 km
L/l/h (mm) : 4.490/1.788/1.545
Poids à vide (kg) : 1.605
Volume du coffre (l) : 400 – 1.176
0 à 100 km/h (sec.) : 7,1
Vitesse maxi (km/h) : 157
Prix (TVAC) : 45.000€ en finition N-Connecta
- Autonomie en nette progression et assez réaliste
- Recharge rapide jusqu'à 100 kW
- Puissance confortable
- Systèmes de sécurité "susceptibles" et intrusifs
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