ESSAI Peugeot 508 SW Hybrid : Bon élève

Avec un léger retard, Peugeot vient enfin jouer sur la scène des hybrides rechargeables avec ses 508 berlines et breaks…

Publié le 25 février 2020

Temps de lecture : 2 min

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Ne vous y trompez pas : bien que la marque au lion se contente de l’appellation “Hybrid”, le nouveau groupe motopropulseur qu’introduit la 508 peut bel et bien se brancher sur secteur. Faisons un tour de la technique…

Puissante

Sous le capot, on retrouve le 1.6 turbo bien connu chez Peugeot. Ici en version 180ch, il est associé à une boîte automatique 8 rapports – dont le convertisseur de couple est remplacé par un embrayage multidisque sec – et, plus important, à un moteur électrique 110ch. L’arrivée de ce moulin tournant à l’électron porte la puissance combinée à 225 chevaux.

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Cela étant, le cœur de la bête réside ici dans la batterie. Avec sa capacité plutôt généreuse de 11,6 kWh, elle permet au grand break français de parcourir jusqu’à 52 km à l’électrique (WLTP). En sus, les ingénieurs ont réussi à caser toutes ses cellules aux côtés du réservoir d’essence (amputé de 20 litres pour l’occasion), sous la banquette arrière. Ainsi, elle ne rogne en rien sur l’habitabilité ni l’espace de chargement. Bon point !

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Force tranquille

Sur la route, la 508 se démarque par son silence de fonctionnement. Logique, puisque pendant la première cinquantaine de kilomètres, seul le moteur électrique travaille. Même lorsque le 1,6 litre sort de sa sieste lors des fortes accélérations ou des relances, le silence reste de premier ordre. Cette touche de confort est d’ailleurs épaulée par une direction légère mais précise, et par une qualité d’amortissement qu’on ne peut qu’applaudir. Pourtant, la 508 Hybrid n’hésitera pas à gonfler ses muscles une fois que le tarmac se tord. On découvre alors un break performant, très homogène, et doté de trains roulants mordants et incisifs.

Conclusion

En plus de son habitabilité intacte et de son comportement routier engageant, cette 508 SW Hybrid est surtout bon élève en matière de consommation et de CO2. A condition, évidemment, de jouer le jeu de la recharge…