Par dernier exemplaire, nous entendons en fait le tout dernier, à savoir le numéro 15 des 15 modèles “Final Edition” destinés à la Belgique et au Luxembourg, qui ont tous déjà été vendus. Cette édition limitée est équipée d’étriers de frein Brembo rouges, d’amortisseurs sport extra rigides et de jantes de 17 pouces en noir métallisé. Il n’y avait que deux choix pour la carrosserie : noir (Crystal Black Silica) ou le bleu caractéristique de Subaru (WR Blue Pearl). A l’intérieur, une plaque d’identification indique clairement qu’il s’agit d’une “Final Edition“.
Zénith
Pour rappel, BRZ est l’acronyme de “Boxer, Rear-wheel drive, Zenith”. “Boxer” fait référence au type de moteur, “Rear-wheel drive” à la propulsion arrière et “Zenith” signifie “pinacle”. Pas un mauvais choix de nom, car ce modèle est connu pour son caractère sportif qui donne priorité au plaisir de conduire depuis son lancement en 2012. Il ne s’agit pas d’un cruiser familial, mais d’un coupé dur, ou du moins avec la suspension de la “Final Edition” qui vous fait ressentir chaque nid-de-poule de la route jusqu’à la colonne vertébrale. Confortable ? Tout sauf ça, mais son comportement dans les virages est magnifique. La BRZ ne fait pas semblant, contrairement à une foule d’autres voitures sportives autoproclamées du passé, même si elle a toujours été critiquée pour ne pas mettre assez de puissance sur l’essieu arrière. On comprend la critique, tout simplement parce que le châssis de la BRZ – et de sa jumelle la Toyota GT86, dont le successeur (GR86) arrivera en Europe, contrairement à la nouvelle BRZ – peut encaisser plus que le couple et la puissance délivrés par le moteur atmosphérique de 2 litres, mais aussi parce que son temps d’accélération est un peu lent pour une voiture de sport (nous y reviendrons). Cependant, il est hors de question de le qualifier d’escargot, ou du moins pas si vous montez dans les tours et que vous pouvez maintenir le rythme. Lorsque vous réussissez ce dernier point, de préférence sur un circuit, la BRZ est suffisamment sensationnelle pour rendre justice à son nom de marque. Pour couronner le tout, chaque coup d’accélérateur ferme est accompagné d’un son de moteur brut qui correspond parfaitement au caractère de la voiture.
L’intérieur de la BRZ rappelle un peu celui d’une Mazda MX-5 : exigu et sans fioritures inutiles, mais une fonctionnalité qui a été plongée dans une atmosphère des années 90. La position assise est presque parfaite et la boîte de vitesses manuelle est un plaisir à manier. Sans parler de l’excellente sensation de la direction et de la maniabilité générale, qui est renforcée par la présence d’un différentiel à glissement limité, d’une suspension indépendante et d’un équilibre optimal avec un centre de gravité très bas. En bref, c’est une voiture qui vous invite à rouler vite, ce qui semble répondre à la question de savoir pourquoi elle ne développe “que” 200 ch. Plus de puissance pourrait simplement signifier que vous perdez rapidement votre permis. En d’autres termes, tout comme la Mazda mentionnée ci-dessus, cette Subaru n’a pas besoin d’une écurie élaborée de chevaux pour être amusante, ni pour être sportive, mais elle aime qu’on lui donne des coups de pied au derrière.
C’est le sentiment qui compte ici, pas les chiffres. Et compte tenu de la puissance limitée – tout est relatif – on peut conduire une BRZ de manière agréable sans dépasser régulièrement la limite de vitesse. Avons-nous mentionné qu’il s’agit d’une excellente machine de drift qui se contrôle très bien et qui ne conduit pas à des situations dangereuses ? Parce que cette caractéristique est également typique de la BRZ. Il faut forcer les manœuvres d’évasion et il n’y a pas de mauvaises surprises.
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Changez de vitesse vous-même
Afin de ne pas ignorer complètement les chiffres, nous passons rapidement en revue les données que tout le monde veut connaître. Le quatre cylindres sans turbo développe 200 ch, mais aussi 205 Nm pour permettre un sprint de 0 à 100 km/h en 7,6 secondes. Un peu décevant sur papier, ce temps d’accélération, car on s’attendrait à plus de 200 chevaux dans un coupé léger, mais la sensation de conduite compense à peu près tout.
Conseil du jour : si vous envisagez d’acheter une BRZ (à partir de 37.295 euros), choisissez de toute façon une version manuelle. Non seulement parce qu’il s’agit d’une très bonne boîte qui permet de changer de vitesse rapidement et fermement et qui augmente donc le plaisir de conduire, mais aussi parce que la boîte automatique est un peu paresseuse.
Et qu’en est-il de la consommation ?
Subaru annonce une moyenne de 8,5 l/100 km et des émissions de CO2 de 191 g/km, et ce sont des chiffres plutôt roses. Toutefois, qu’ils ne soient pas un argument pour ne pas acheter une BRZ, car vous aurez un classique moderne qui continuera à compter sur un grand nombre de sympathisants, tant de la part des amateurs de voitures que de la part de personnes qui ne peuvent même pas deviner la marque. Notre conseil : achetez-la tant que vous le pouvez encore…
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