5. Seat Leon Cupra
Sous ses aspects assez sages, cette Leon cache un moteur… V6 ! Oui, oui ! Un VR6 pour être tout à fait exact, le fameux 2.8l emprunté à sa cousine la Volkswagen Golf. Et ce n’est pas le seul point d’étonnement : les 204 chevaux sont transmis à la route via une transmission intégrale ! Evidemment, les performances comme l’efficacité sont à la hauteur et toujours parfaitement dans le coup, la plupart des critiques de l’époque se concentraient sur l’amortissement étonnamment souple pour une variante sportive. Produite entre 2000 et 2004, cette Leon Cupra est donc un collector en puissance totalement sous-côté : de 3.500 à 6.000€ !
4. Renault Clio II RS
Produite de 2000 à 2005, la Clio 2 RS n’avait pas encore l’aura dont jouissent aujourd’hui les modèles sportifs de Renault. Sa carrière fut d’autant plus compliquée qu’elle devait succéder (à quelques années près) à une Clio Williams d’anthologie. Avec son moteur 2.0l 172 ch et un châssis soigné aux petits oignons, fait d’un train avant mordant, d’un essieu arrière joueur et d’une efficacité globale hors du commun ; cette Clio savait parfaitement régaler son conducteur ! Les derniers modèles (après 2004) à la puissance revue à 182 ch sont encore plus aboutis. Renault proposera en outre plusieurs séries spéciales sympathiques, plus extrêmes (Jean Ragnotti) ou luxueuses (Team). Certains modèles d’avant le restylage de 2001 s’échangent déjà pour un peu plus de 2.000€. Mais pour un beau modèle, il faudra compter 4.500 à 7.000€. Et bien plus pour les éditions limitées…
3. Opel Astra GSi 16V
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Lancée en 1991, l’Opel Astra sera rapidement déclinée en variante sportive reprenant le badge GSI instauré par les Kadett et Corsa. Les premiers modèles, dotés d’un kit Irmscher, spécialiste de la préparation de modèles de la marque sont les plus reconnaissables et les plus enviables, avec leurs bas de caisse élargis, leurs prises d’air sur le capot et leur becquet débordant. Pour se mouvoir, le modèle s’en remet au moteur 2.0l 16V de la Kadett, d’une puissance de 150 ch. Si l’on en croit les critiques de l’époque, cette Astra GSi 16V n’est ni la plus efficace, ni la plus joueuse de son genre. Mais les prix qui frôlent aujourd’hui le plancher sauront convaincre les plus petits budgets : on trouve déjà de beaux spécimens dès 2.000€. Le plus dur sera en fait de dénicher un exemplaire qui n’aura pas été « tuné » à l’extrême.
2. Citroën ZX 16V
Partageant l’ensemble de sa mécanique avec la 306 ci-dessous, la ZX 16V devait composer avec un physique plus ingrat que sa cousine sochalienne. Pourtant, Citroën avait bien tenté le « jeunisme » avec cette version, uniquement proposée en trois portes et dotée d’élargisseurs de carrosserie et d’un joli becquet arrière. Mais en dépit de qualités routières exceptionnelles une fois les mouvements du train arrière maîtrisés, cette ZX restera dans l’ombre. L’arrivée du moteur 167 ch n’y changera rien : seuls 558 exemplaires de cette dernière seront produits. Ces modèles restent néanmoins relativement peu courus, et les rares modèles en vente dépassent rarement les 5.000 euros. Une version 155ch est à vous dès 3.000€.
1. Peugeot 306 GTI
Inscrite dans la lignée des 309 GTI, cette 306 GTI – baptisée S16 sur son marché natal – sortie en 1993 embarque un 2.0l 16V de 155 chevaux. Un moteur partagé avec la Citroën ZX 16V, qui prête aussi son essieu arrière autodirectionnel à cette GTI pour lui assurer un comportement des plus efficaces en courbes. En 1997, la puissance s’envole à 167 chevaux et transforme la voiture en véritable bombinette qui lui offrira enfin une forme de reconnaissance. Comptez de 5.000 à 7.000€ pour un bel exemplaire.
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