Volvo et 49 autres entreprises se sont unies pour demander à l’Union européenne de ne pas revenir sur sa décision d’interdire les ventes de voitures à moteur à combustion d’ici 2035. Ces acteurs estiment que l’électrification est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques. Et, surtout, qu’il faut une direction claire pour éviter de disperser les efforts et les investissements.
Politique
Afin de contrer la domination croissante des technologies chinoises, Washington envisage une interdiction totale des véhicules embarquant des composants ou logiciels chinois pour des raisons économiques, mais aussi de cybersécurité. D’ici 2030, un plan en deux étapes sera exécuté. Mais est-ce réaliste ?
La commission Environnement du parlement bruxellois a voté pour un report de la zone basse émission (LEZ), permettant aux voitures Diesel Euro 5 et essence Euro 2 de continuer à circuler jusqu’en 2027. Une décision qui divise, mais qui reflète les préoccupations économiques et sociales des citoyens.
Face au ralentissement de l’industrie automobile européenne, l’Italie, portée par son gouvernement, appelle à une révision de l’interdiction des moteurs à combustion interne, tout en mettant en cause la « vision idéologique » de l’Union européenne. Mais la Commission le verra-t-elle de cet œil-là ? Et l’Europe comprendra-t-elle enfin qu’elle étouffe son industrie plus qu’elle ne la favorise ?
Alors que les constructeurs automobiles européens se battent pour réduire leurs émissions de CO2, une nouvelle réglementation vient encore augmenter un peu plus la pression sur les industriels. Les fabricants, en particulier en Allemagne, s’inquiètent des conséquences de ces mesures particulièrement strictes sur leur compétitivité. Les constructeurs chinois échappent largement à ces contraintes. Mais comment l’industrie européenne pourra-t-elle survivre face à ces défis ?
L’ACEA, l’association des constructeurs automobiles européens, vient de déposer une requête auprès de l’Union pour reculer l’échéance de sortie du moteur thermique de 2035 à 2040. La raison : le délai trop court pour passer de 10% d’électrique aujourd’hui à 100% d’ici 2035.
À la suite des élections européennes, Ursula von der Leyen vient d’obtenir un second mandat à la tête de la Commission. Une réélection qui l’a obligé à plus de souplesse : si la présidente confirme la sortie du moteur thermique en 2035, elle annonce aussi es assouplissements pour les carburants synthétiques.
Est-t-on en train de vivre l’émergence d’une nouvelle race de voiture : les électriques avec prolongateurs d’autonomie ? Ce n’est pas impossible. La Chine pousse actuellement ce modèle énergétique tandis que l’Europe l’examine attentivement, car il pourrait représenter une nouvelle étape vers la voiture 100% électrique pour laquelle la demande ralentit partout dans le monde.