Quand on parle de l’industrie automobile occidentale, on pense automatiquement aux marques allemandes qui font figure de référence. Ou faisait figure. Car dans un contexte mondial difficile, la production automobile de l’Allemagne n’en finit plus de reculer. Où cela s’arrêtera-t-il ? La fin d’une ère, comme celle de la sidérurgie chez nous il y a quelques années ?
Économie
Depuis ce 5 juillet 2024, l’Europe lève des droits de douane supplémentaires sur les voitures importées de Chine. Il s’agit pour l’heure d’une mesure conservatoire, mais avec quelle conséquence pour les acheteurs. Par ailleurs, toutes les voitures sont-elles concernées ?
La semaine dernière, le géant saoudien du pétrole, Aramco, a annoncé prendre une participation de 10% dans la coentreprise Horse Powertrain de Renault et Geely en charge du développement des moteurs thermiques de demain. Une transaction qui pose question à l’heure où le virage de la transition vers la voiture électrique est négocié.
Dacia, marque bon marché du groupe Renault, démontre une santé de fer. En effet, depuis le début de l’année, la marque a encore progressé de +25% chez nous et, désormais, un modèle sur dix-huit est une Dacia. L’ère de l’automobile low cost est-elle sur le point de s’imposer ?
L’Europe a décidé de lever des droits de douane à l’encontre des voitures chinoises importées. Ces droits entreront en vigueur dès le 4 juillet prochain. Mais en coulisses, les négociations ont commencé. Et elles promettent d’être serrées, car Pékin aurait subsidié ses constructeurs jusqu’à 215 milliards d’euros selon une enquête.
L’Union a prévu de lever des droits de douane supplémentaires sur les voitures importées de Chine et surtout sur celles qui bénéficient de subsides de la part de Pékin. Sauf que la situation se corse et que les constructeurs chinois s’unissent aujourd’hui pour demander aussi une levée de taxe… qui pourrait bien être fatale aux constructeurs occidentaux.