Depuis le 1er janvier 2023, le contrôle technique est obligatoire pour les motos accidentées ou destinées à la revente. Certes, on ne se presse pas encore au portillon des centres d’examen, mais jusqu’ici le taux d’échec atteint les 31% en Wallonie et 20% en Flandre. Surprenant ?
Sécurité routière
La ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V) a annoncé que l’année 2023 verrait l’installation de 235 nouveaux radars-tronçons sur les routes belges. Pour la ministre, la fin de l’ère de la clémence a sonné confirmant aussi au passage que le seuil de tolérance pour les excès de vitesse a été harmonisé à 6%.
Les socialistes wallons souhaitent que le montant des amendes de circulations soit mis en lien avec les revenus du contrevenant. De ce fait, les personnes qui touchent de plus hauts revenus pourront payer jusqu’à trois fois plus qu’un conducteur « ordinaire ». Est-ce juste et est-ce qu’un tel dispositif peut réellement fonctionner ?
Les amendes pleuvent comme jamais sur les automobilistes belges, les autorités étant passées à la logique de répression. Cela dit, le contrevenant a intérêt à bien vérifier les dates, à la fois sur son amende, mais aussi sur l’envoi postal. Car un écart peut ouvrir le droit à une annulation.
Largement plébiscitée par les automobilistes, l’application routière Waze va intégrer une nouvelle fonctionnalité : l’indication des portions de route les plus dangereuses, soit celles qui sont le théâtre de nombreux accidents. Pour les identifier, c’est la communauté qui sera mise à contribution.
La police fédérale n’a jamais autant distribué d’amendes pour excès de vitesse qu’en 2022. En effet, sur le premier trimestre, ce sont plus de 3 millions de PV qui ont été envoyés par les autorités, soit 30% de plus qu’en 2021. On notera par ailleurs le déséquilibre régional : les Flamands sont nettement plus flashés que les Wallons ou les Bruxellois.
L’arrivée du permis de conduire à points en Belgique continue de faire débat. Annoncé pour 2024 par le gouvernement, il semble que les choses soient plus compliquées que prévu. En Wallonie par exemple, la ministre en charge de la Sécurité routière estime qu’il n’a pas sa place, car ses effets sont limités.