Sécurité routière
Il y a quelques années, la Wallonie a installé de nombreux radars fixes sur ses autoroutes. Sauf que ceux-ci ne flashent plus, car la grande majorité des boîtiers sont vides. Pourquoi ? Les excuses sont diverses dont une pénurie de pièces et, plus vraisemblable, un manque de moyens et d’organisation.
La consommation de drogue au volant devient un problème de plus en plus important. De janvier à septembre 2022, 399 accidents avec blessés et 6 décès ont été enregistrés à cause de conducteurs sous l’influence de substances interdites. Pour l’ensemble de l’année 2021, les chiffres parlent de 328 blessés et 9 décès.
Le permis à points est en gestation en Belgique et il devrait arriver d’ici l’été 2024. Un collectif vient de publier une lettre à l’attention du PS et du MR qui bloquent le projet. Dans cette déclaration, les intéressés expliquent ô combien ce dispositif est « performant et socialement juste ». Vraiment ?
Un mois avant les fêtes de fin d’années, la campagne de sensibilisation BOB vient d’être lancée en Belgique. Elle sera assortie d’opérations de contrôle annoncées comme musclées par les forces de l’ordre. Mieux vaut donc se montrer prudent, modérer et même de supprimer sa consommation d’alcool lorsqu’on reprend le volant, car beaucoup de fausses croyances subsistent encore à ce sujet. Voici le vrai du faux.
Les constructeurs chinois vont tout mettre en œuvre pour séduire les consommateurs européens. Critiqués il y a quelques années encore pour le piètre degré de sécurité de leurs véhicules, ceux-ci se sont promis d’inverser la tendance et d’obtenir systématiquement le score maximal des tests de l’Euro NCAP.
L’instauration d’un permis à points est sur les rails en Belgique et, selon les autorités, il devrait être effectif avant la fin de cette législature, c’est-à-dire avant l’été 2024. Mais de nombreuses dissensions apparaissent au sein des politiques, menaçant déjà l’initiative.
Ça ne fait (presque) pas l’ombre d’un doute : le permis à points deviendra une réalité en Belgique et cela avant la fin de la législature de 2024. Utilisé dans la plupart des pays européens, on peut toutefois se poser la question de l’impact de cet outil pour renforcer la sécurité routière.