Taxes
Depuis de nombreux mois, la Wallonie travaille à une réforme de la fiscalité automobile, mais sans succès. Le dernier projet a été toute simplement rejeté, faute de cohérence. Philippe Henry, ministre de la Mobilité, revient avec une version allégée et qui concerne cette fois uniquement la taxe de mise en circulation.
L’année 2023 va constituer un moment de pivot pour la législation relative aux voitures de société. Pour le gouvernement, il s’agit de verdir le parc et de progressivement éjecter les voitures thermiques des possibilités. ATN, déductibilité du carburant, augmentation de la taxe CO2 et taxation de la carte essence, voici ce qui change en 2023.
Avec la nouvelle législation de 2026, le verdissement du parc des voitures de société est rapide. Ce qui appuie une réduction globale des émissions de CO2 du parc automobile belge. Et donc une taxation plus importante dans le chef de l’employé via l’avantage tout nature.
Le passage à la voiture de société électrique n’est pas chose facile pour les gestionnaires de flottes qui doivent jongler avec beaucoup de nouveaux paramètres. Un coût supplémentaire pour les entreprises qui doivent souvent faire appel à de la consultance pour traiter ces matières de plus en plus complexes.
Réagissant aux récents chiffres sur l’augmentation de la congestion, la ministre flamande de la mobilité, Lydia Peeters (Open VLD), a souligné que « la question n’est pas de savoir s’il faut instaurer une redevance kilométrique intelligente pour les voitures particulières, mais quand elle sera mise en place ». Selon la ministre, cela n’entraînera pas une augmentation des impôts, mais seulement un transfert de ces derniers.
Le Belge possède un rapport très particulier à la mobilité, comme le démontre une enquête menée par Trends-Tendance et qui s’est focalisée sur les comportements en matière de trajets domicile-travail. On y apprend par exemple que les Belges sont jaloux de ceux qui profitent de voitures-salaire. Et plus encore.
Si le projet de réforme fiscale pour l’automobile en Wallonie est déjà en train de s’éteindre, il en va de même pour les LEZ pour lesquelles un décret avait bien vu le jour en 2019, mais dont les arrêtés d’exécution n’ont jamais été rédigés. Bref, au 1er janvier 2023, toutes les contraintes sont donc nulles et non avenues.