Mobilité
Lancée récemment, la plate-forme en ligne Belgian Mobility Dashboard rend compte en temps réel des embouteillages en Belgique. Elle permet aussi de chiffrer leur impact sur l’économie. Et il est affolant : rien qu’en 2022, les files sur nos routes ont déjà coûté plus de 3,5 milliards d’euros !
Le Belge possède un rapport très particulier à la mobilité, comme le démontre une enquête menée par Trends-Tendance et qui s’est focalisée sur les comportements en matière de trajets domicile-travail. On y apprend par exemple que les Belges sont jaloux de ceux qui profitent de voitures-salaire. Et plus encore.
Il y a quelques jours, le ministre de la Mobilité annonçait fièrement des tests pour calibrer les caméras intelligentes destinées à traquer diverses infractions dont l’usage du téléphone au volant. Problème : l’usage de ces caméras serait en fait illégal. Et c’est la police qui le dit !
L’Agence néerlandaise d’évaluation de l’environnement (PBL) a réalisé une analyse de l’accessibilité aux Pays-Bas pour comprendre l’accès de la population aux commodités et aux emplois. Etonnamment, elle montre que « la voiture reste le moyen de transport optimal ».
La mobilité et son avenir sont au cœur de tous les débats et de toutes les préoccupations. Car, il n’y a pas que la transition vers la voiture électrique. En effet, les plans de mobilité soulèvent aussi autant de questions que de contestations. Pour y voir clair, l’Écho a interviewé Mathieu Chassignet, ingénieur français et spécialiste de l’impact des politiques de mobilité sur le tissu économique des villes. Morceaux choisis.
Le renforcement des règles relatives aux zones à faibles émissions (LEZ) prévu pour 2025 sera reporté d’un an en Flandre. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui conduisent de vieilles voitures considérées comme polluantes, mais aussi pour les possesseurs de véhicules hybrides qui seront aussi interdits.