Alors que les prix du carburant augmentent presque quotidiennement, les stations-service vendent à perte, le prix maximum de vente à l’automobiliste étant moins élevé que le prix d’achat auprès du fournisseur. Une situation qui pourrait bien les inciter à fermer temporairement… Bienvenue dans le monde d’après !
Essence
La crise énergétique frappe le monde et la Belgique en particulier. Actuellement, ce sont les entreprises et les particuliers qui en font les frais. Pour les carburants, l’activation du cliquet inversé est sur la table depuis plusieurs mois et il semble (enfin !) avoir un consensus entre les partis politiques. (image : Belga)
À côté des sanctions financières prises par les pays occidentaux à l’encontre de la Russie, un autre phénomène émerge : de plus en plus d’entreprises refusent d’acheter du pétrole russe… Or, la Russie compte pour 10% de la production mondiale. Une situation qui met gravement en péril l’équilibre entre offre et demande qui pourrait nous mener vers un nouveau choc pétrolier.
Parce que les prix des produits énergétiques atteignent des sommets sans précédent, il faut se montrer économe avec le carburant. Saviez-vous que vous pouvez facilement réduire la consommation de 20 à 30% en prenant quelques précautions de bon sens ? Suivez nos conseils !
L’invasion de l’Ukraine par la Russie provoque bien entendu aussi des troubles sur les marchés internationaux. L’énergie n’y échappe pas et en particulier le pétrole. Conséquence : le prix du carburant à la pompe pourrait atteindre un nouveau niveau record et dépasser la barre symbolique des 2 euros/l.
Les prix du pétrole ont flambé ces dernières semaines et ont conduit à des records à la pompe : jusqu’à 1,85 euro/l de Diesel. Cela dit, la hausse pourrait être stoppée nette. La raison ? Un retour massif à la production de pétrole de schiste, notamment aux États-Unis.
Le moteur à combustion semble officiellement condamné à brève échéance. Cela dit, pour un nombre important d’observateurs, celui-ci serait toutefois encore appelé à vivre plusieurs années. C’est notamment l’avis de Peter Vanacker, nouveau CEO de LyondellBasell, géant de la pétrochimie.
Un litre d’essence (95 RON E10) se paie aujourd’hui à la pompe jusqu’à 1,799 euro/l. Il s’agit d’un prix record qui plombe sensiblement le portefeuille des citoyens et qui pèse sur leur capacité de mobilité. Les économistes expliquent que ces prix élevés découlent des tensions internationales. D’accord, mais dans l’intervalle, l’État remplit aussi ses caisses grâce aux accises et à la TVA. Mais dans quelles proportions ?
Ces dernières semaines, les prix des carburants ont volé de record en record au point qu’aujourd’hui, le prix du litre de Diesel est fixé à 1,85 euro/litre. Pour les experts, le litre de carburant à 2 euros a toutes les chances de devenir une réalité. Mais quand ?
La hausse des prix de l’énergie (aussi du diesel et de l’essence) entraîne une modification des comportements des consommateurs. En effet, les conducteurs limitent leurs dépenses à la pompe. Est-ce bientôt le retour au rationnement, comme en lors du choc pétrolier de 1973 ?